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  • : Mère et fils
  • : Les aventures des poussins, racontées par leur presque poule de mère
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C'est l'histoire, d'une poule au foyer, de deux poussins, de saucisses, d'Allemagne, de cuisine, de couture, de bilinguisme, de dentiste canon, de chat, de bretzel...en général, c'est une histoire drôle...

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 10:10

Nous y voila…


Ce soir mon mari va débrancher l’ordinateur que les déménageur emporteront demain.

L’ordi et le reste de la maison n’arriveront à bon port que lundi prochain, nous prenons donc notre temps pour nettoyer la maison et rouler vers l’Allemagne.


En ce moment j’enchaîne les au revoir, et je commence à prendre conscience de la distance qui va me séparer de ma famille et de mes amis.

C’est étrange quand c’est ma belle famille qui est à 850 km de moi ça ne me fait pas le même effet…

Bien sur on se promet de se visiter, mais moi qui ai déjà fait un pas en avant en quittant la province pour la région parisienne, je sais ce que valent ces promesses.


Pour l’instant l’au revoir qui me stresse, c’est celui au tas de cochonneries devant ma porte, j’ai sorti les encombrants hier, le tas a pas mal diminué sans l’intervention des services municipaux, mais le service en question était sensé passé à l’aube et il n’en est rien, malgré mes vérifications de 5 h, 6h puis 7 h du matin…

Espérons que l’aube municipale se situe aux alentour de 10h…


Histoire de ne pas vous faire pleurer sur mes difficultés à dire au revoir à mon tas d’encombrant, je vais vous raconter une autre histoire.


Pour rappel, un article du 13 décembre 2006

 

 

Sainte Lucie

Aujourd’hui c’est la sainte Lucie, c’est le prénom que nous avions choisi au départ si Elliot avait été une fille.

Je dis au départ parce qu’ensuite nos plans ont été déjoués par le frère et la belle sœur de Stephan.

Leur fille a 3 mois de plus qu’Elliot, l’annonce de la grossesse de ma belle sœur a fait parti des éléments déclencheurs pour nous.

Savoir que son petit frère allait être papa avant lui a fait « tout drôle » à Stephan, peu de temps après ce coup de téléphone, j’ai moi aussi arrêté la pilule, je suis « tombée » enceinte 15 jours plus tard !

Les « beaufs » au départ ne voulaient pas nous dire le prénom choisi pour le futur bébé.

Un jour où nous étions tous les 4 au restaurant, Stephan et moi on leur annonce que ce sera Elliot pour un garçon et Lucie pour une fille.

Les beaufs, eux, ce soir là, savent déjà que pour eux c’est une fille (puisqu’ils ont 3 mois d’avance sur nous !) je vois alors le visage de ma belle sœur se décomposer, et bien que je comprenne assez mal l’allemand, je sais que la petite fille au chaud dans le ventre de ma belle sœur s’appelle déjà Lucie…

Heureusement nous étions persuadés d’avoir un garçon ! J’allais donc être tata de ma petite Lucie, finalement la déception n’était pas si grande…(…)


Depuis dimanche dernier je suis de nouveau Tata, le frère et la belle sœur de Stephan nous ont de nouveau devancé.

C’est un petit garçon, dont personne ne connaissait, avant la naissance, le doux prénom.

Il aurait pu s’appeler Wolfgang, Dieter, Horst…voir même Helmut.

Mais c’est d’un petit Emil, dont je suis l’heureuse Tata, c’est merveilleux, c‘est formidable… à un détail près.
J’aurai du être l’heureuse maman d’un petit Emil.

Comme une coïncidence peut tomber pile poil…


Helmut n’a plus de prénom, déjà que le choix était difficile, on avait renoncé à notre premier choix il y a 2.3 mois, on commençait à s’entendre sur Emil…

Il me reste un prénom, dont Stephan ne voulait pas entendre parler, je profite du vide laissé par Emil pour m’engouffrer dans la brèche.

N’empêche qu’hier au téléphone mon mari m’a demandé 2 prénoms tous neufs à lui soumettre ce soir, il est convenu qu’il en fasse de même…


Mais pour moi c’est la panne nominale absolue, totalement décontenancée par la perte d’Emil, je suis à court d’idée…oui, c’est un appel au secours les amis (es).


Et puis voila, nous y voila, je vous abandonne pour quelques jours, j’imagine que j’aurai des tas de choses à vous dire au retour de la connexion internet.

Ce n’est qu’un au revoir, juste un au revoir.

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 13:06

Et voila, elle est passée cette semaine seule sans hommes à la maison.

Mardi je retrouve mon mari et mercredi mon fils, j’ai hâte de les revoir et en même temps je savoure ces derniers instants seule donc libre.

Ce n’est pas prêt de se reproduire ce phénomène étrange, une semaine sans mari, sans enfant, sans boulot, sans contrainte horaire, sans obligation culinaire, sans autre rythme que celui de ma fatigue, je sieste quand ça me chante, je nettoie la caisse du chat à 23h si ça me tente (tout est relatif…), et j’écris sur mon blog un dimanche si je veux…


Je n’ai pas non plus passé la semaine sur le canapé car il y avait du pain sur la planche.

Nous avons la chance d’avoir des déménageurs qui s’occupent de tout mais il m’a semblé judicieux de trier et ranger avant qu’ils emballent notre grand bazar et qu’ils le déballent tel quel, 850 kilomètres plus loin.

Il m’a paru plus simple de ranger et trier (je ne compte plus les sacs poubelles) avec un ventre de 8 mois de grossesse plutôt que de ranger et trier avec un ventre de 8 mois de grossesse ET un Poussin dans les papattes..


Et puis être seule m’a permis de m’interroger, de me poser de vraies questions sur ma vie, et sur les objets qui l’entourent…

Pourquoi est-ce que la grosse poussette d’Elliot, celle que l’on n’utilise plus depuis un an, a des éléments dispersés sur les 3 niveaux de la maison.

Pourquoi est-ce que les outils sont, dans la boite à outils, devant le placard dans lequel se trouve la boite à outil, dans le tiroir de la cuisine, sur la commode de l’entrée et dans le placard de la salle de bain?

Je suis arrivée à la conclusion suivante, soit le fait de vivre de nouveau dans un appartement va me sauver soit au contraire je vais devoir faire appel à M6 et les drôles de dames de l’émission c’est du propre dans moins d'un an…



Mais finalement malgré quelques coups de blues (entendre son Poussin qui pleure à 500 km c’est un crève cœur…) je crois que c’est finalement mon mari qui vit le plus mal la situation, un peu fatigué de jouer les Tanguy chez son papa et sa maman il hâte de retrouver sa vie normale.


Quant à Elliot, je crois qu’il profite bien de ses vacances, les pleurs dont je parlais plus haut, n’étaient pas liés à mon appel mais à une gamelle quelconque.

La nouveauté de ces vacances c’est que je lui parle au téléphone, même si les conversations sont succinctes c’est un vrai bonheur de l’entendre, de constater qu’il ne pleurniche pas, qu’il n’a pas l’air impatient de rentrer à la maison, qu’il s’amuse.


Quant aux grands parents, ils sont épuisés, Elliot se couche avec autant de difficultés qu’à la maison (mais se lève un peu plus tard).

Il a surtout compris que les grands parents étaient des compagnons de jeu parfaits: «et papi, on va à l’eau? Et mamie, vient faire la course, vient faire un château… » et qu’ils étaient bien plus dynamique et mobiles que sa baleine de mère…

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 08:25

Après avoir invoqué le dieu de la grossesse mercredi et après avoir obtenu satisfaction, puisque je n’attends pas un éléphanteau mais bien un petit Helmut, je vais prier aujourd’hui le dieu de la grasse mat de se pencher sur mon cas.


Je vous rappelle les faits depuis le début de l’été mon Poussin est extrêmement matinal, samedi dernier, il m’a même fait un beau 6h20 sans se rendormir…

Si sa grand-mère a eu hier l’immense bonheur de dormir jusqu’à 9h, en début de semaine c’était autour de 7h qu’il cherchait sa Mamie dans la maison en appelant, « t’es où toi? ».


Il était donc prévu qu’en plus de me permettre d’avancer un peu dans mes tâches pré déménagement germanique, les vacances d’Elliot devaient me permettre de me reposer et de récupérer mon sommeil en retard accumulé depuis le départ de mon mari.

J’avais envisagé un rythme de croisière raisonnable, compte tenu de mon grand age, je n’envisageais pas de grasse mat jusqu’à des midi, non, j’imaginais un réveil vers 9h.9h30, une petite matinée poussant jusqu’à la sieste de 13 à 15h et un coucher, raisonnable, toujours étant donné mon grand age, vers les 23h.


Il n’en est rien.


La malédiction de la grasse mat a été jetée sur moi, je soupçonne le Poussin bronzé.


La phase de réveil fréquent (toutes les 20 mn) débute vers 4h (oui, oui, 4h du matin) pour aboutir à 7h, à une Mélanie excédée, affamée et au dos en compote.

Donc, je me lève et je te regarde, comme d’habitude, depuis le début de la semaine, sans réveil et sans Poussin, c’est étrange, j’ai presque l’impression de tromper l’étudiante que j’ai été…

Du coup la sieste vient plus tôt; bien plus tôt; vers 10h30.11h du matin.

On pourrait en déduire que je me couche à la mamie, après avoir dîner devant « Question pour un Champion », il n’en est rien, la chaleur aidant, je me couche généralement que vers minuit…

Ce qui nous fait un total d’heure de sommeil dérisoire.


Je m’entraîne pour l’arrivée d’Helmut me direz vous, sauf que moi, j’imaginais plutôt faire des réserves en prévision de son arrivée.

Nous sommes vendredi, il ne me reste que 4 jours pour rectifier le tir et obtenir des excuses du Dieu de la grasse mat’, en attendant je vais tirer profit de mon réveil à l’aube en allant peindre mes 2 portes restantes, ce qui me laissera beaucoup de temps libre cet après midi pour regarder les reportages instructifs de la cinquième chaîne faire les vitres, le repassage, le tri dans les vêtements d’Elliot et un ou 2 cartons.

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 18:01

Je me plains, je suis grosse, je suis fatiguée, j’ai parfois l’impression que mon ventre va se décrocher et tomber (une façon comme une autre d’accoucher…).

Je reste donc telle une baleine échouée, avachie sur mon canapé, pour excuse j’ai peint 2 portes ce matin (sur 4 à peindre), et il fait 26°/27° dans mon salon.

Je zappe puisque, quel malheur, je suis arrêtée en plein été, déjà que l’après midi la télé est zone sinistrée, je ne vous parle même pas de l’après midi en été…


Sur la cinquième je regarde l’histoire du petit Max, un bébé éléphant, que sa maman, la sainte femme éléphante, a porté pendant 22 mois pour sortir à terme un chérubin de 120 kilos.

Je commence à sentir étrangement légère.


Viens l’échographie, hier, je me plaignais un peu de ne pas voir grand-chose, qu’en plus ça avait été assez douloureux, cette brute de gynéco poussant mon pauvre Helmut dans tous les sens…

Et bien pour Madame Éléphant, l’écho de son éléphanteau se fait en introduisant une sonde (et accessoirement un bras entier de vétérinaire) dans l’anus, à partir duquel il y aurait une vue imprenable sur l’utérus.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais soudain j’ai pas mal relativisé, je me agenouillée et j’ai remercié le dieu de l’échographie et celui de la grossesse en général de m’avoir fait femme plutôt qu’éléphante.


Et puis sont arrivés Laure et son petit Bambino (oui, oui, ceux là même) qui ont bravé canicule et plans Mappy pour venir me voir, et qu’ils m’ont bien rafraîchi la mémoire, un bébé homme c’est vachement plus rigolo qu’un bébé éléphant et ça rentre bien mieux dans mon salon.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 18:12

J’avais rendez vous avec Helmut tout à l’heure et accessoirement aussi avec mon gynécologue

C’est déjà un sacré Poussin de 2 kilos 200...estimé à 3 kilos 800, 4 kilos à terme…vu la tête que j’ai fait, mon gynéco m’a rassurée en disant qu’à 15 jours du terme ça serait un beau bébé de 3,5 kilos, comme Elliot, arrivé à 3,5 kilos à 10 jours du terme.

Tout est en ordre, je peux voyager, déménager, pas de risque particulier d’accoucher avant terme.


C’était un peu mon angoisse, la double pression en fait.

Comme toute les mère je n’ai pas envie d’accoucher avant terme, je suis consciente des risques d’une naissance 8-9 semaines avant terme, mais pour moi il y a en plus la pression financière:

Quoi qu’il m’en coûte, même si mes genoux doivent saigner à force de croiser les jambes, je ne dois sous aucun prétexte accoucher en France.

Si j’accouche en France, je perd mes droit à un congés parental indemnisé en Allemagne, et si je déménage après la naissance, je perd mes droit à un congés parental indemnisé en France.

Avec le crédit de la maison et le loyer allemand autant dire que ça serait Die Grosse Catastrophe…


Désolée de faire court mais il y a une visite de la maison demain matin et j’aimerais finir de peindre la porte que j’ai commencé ce matin…

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 09:57


Il y a quelques temps en voyant un bus dans la rue, Elliot m’a dit qu’il aimerait monter de dans, pauvre enfant malheureux dont les parents ont une voiture, le bus est un moyen de locomotion totalement exotique pour mon Poussin.

Qui peut le moins peut le plus (non?) et hier c’est le train qu’à découvert Elliot.

Ça ne l’a pas perturbé plus que ça, ni même franchement impressionné…

Ça ne l’a pas non plus empêcher de dormir, et ça ce n’était pas plus mal.


Une amie nous a accompagné jusqu’à la gare, une femme enceinte, un poussin de presque trois z’ans, une valise, un sac à main rempli d’autos, de livre, de crayon de couleur, un siège auto pesant le poids d’un âne mort (j’ai vérifié…), une paire de bras supplémentaire étaient bien nécessaires

Arrivés gare Montparnasse, j’ai constaté que mes multiples recommandations étaient superflues, mon Poussin avait compris seul, que dans la gare, au milieu de la foule on ne lâche pas la main de maman; et on tient bien fermement son Helmut (la poupée) car si tu le lâche tu le perds…

Une fois à bon port, enfin à nos sièges seulement, on a joué quelques instants (surtout Elliot) avec la tablette, jusqu’à ce qu’il se rende compte que c’était très agaçant pour le passager assis devant soi car le petit garçon derrière faisait de même.

Ils ont cessé tous les deux après qu’Elliot se soit retourné en lui jetant un « arrête! » bien ferme…


Quelques minutes après le départ, Elliot relève la tête qu’il avait posé sur mes jambes en me disant: « j’ai pas fait un bisou à tata Laure, Moi » (tata Laure étant l’amie qui nous avait accompagné)…

Oh, il est trop mignon mon Poussin, aller, on fait demi tour, on rentre à la maison, on passera faire un bisou à Tata Laure, « on s’en fout on y va pas…. »

Ma grosse boule dans la gorge arrive…


C’est qu’on ne part pas en vacances, c’est Elliot qui part… 10 jours au bord de la mer avec ses grands parents, moi je repars dans l’autre sens en fin de journée, je rentre à la maison, me reposer, préparer le déménagement, la maison, je rentre toute seule…

Je crois qu’Elliot avait tout bien compris, il faut dire que de peur d’une crise de larme à l’au revoir, je lui avait bien et longuement expliqué qu’il restait seul avec papi et mamie.

La mer, la plage les vacances, les grands parents pour lui tout seul ont bien fait passé la pilule du départ de maman, il avait hâte de voir la mer, de passer sur le pont (je l’ai laissé à La Rochelle et il allait sur l’Île de Ré)…


Moi j’ai tenu bon jusqu’à la maison; mais une fois rentrée, épuisée par un aller retour La Rochelle, levée depuis 6h du matin, rentrée à 21h, sans mari, sans petit garçon, je me suis effondrée sur le canapé, mon chat sur les genoux, mon téléphone à l’oreille…

Et me voila célibataire, sans enfant, hormis un Helmut que je ne peux pas abandonner chez Mamie…

Je retrouve mon mari dans 8 jours et mon fils dans 9...


Ce matin est encore un peu cafardeux, mais j’ai tant de choses à faire que ça va vite passé…

Quelques cartons personnels (les déménageurs s’occupent du reste) du ménage, du tri, du rangement (si je ne veux pas retrouver mon Bazard intact en Allemagne), des courses (toutes ces choses introuvables lorsque l’on part vivre de l’autre coté de la planète…enfin, en Allemagne quoi…), du ménage, un peu de peinture (une petite beauté à la maison, qui reste en vente…), une dernière écho avec Helmut (demain matin), et puis un peu de repos…


Beaucoup de repos, même si Elliot s’est bien calmé la semaine dernière, il est resté assez dur à coucher et très matinal au lever: un samedi matin 6h20, il y avait bien longtemps qu’il ne me l’avait pas fait ce coup là… bref il faut que je récupère et pour m’aider à dormir sans mari, Agrippine s’est gentiment mis à ronfler…si c’est pas mignon ça…

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 11:53

Je ne pensais pas que le débit(du lait ou de l’eau?) vous inquiéterait tant que ça!


Au départ lorsque nous avons commencé à parler de partir, j’ai posé mes conditions: téléphone illimité vers la France, Télé Française et internet haut débit.

Mais, compte tenu de notre situation financière, j’ai du revoir mes exigences à la baisse.


Nous partons donc pour une charmante bourgade au nom imprononçable, que de toutes façons, je n’arrive pas à retenir…ce qui fait que Stephan m’a préparé une étiquette plastifiée à porter autour du coup, si je me perd…

Ça dit en gros, « je m’appelle Mélanie, je suis une Française perdue, pouvez vous me raccompagner à *** ou avoir la gentillesse de téléphoner à mon mari, qui se fera un plaisir de venir me chercher et de vous offrir une bière en dédommagement »

Et oui, en France tu donnes quelques euros au brave qui t’a rendu service, en Allemagne, c’est une bière…c’est comme ça, il suffit juste de remplacer ton sac à main par une glacière.


Enfin, bref, petit ou grand débit ce n’est pas la taille qui compte, enfin si un peu mais il ne faut pas lui dire il risquerait de se vexer.

Quoi qu’il en soit, je vais devoir m’en contenter.
Je ne sais pas encore quand nous aurons récupéré internet, je vous avoue que dans notre répartition très primaire des taches au sein du couple, c’est Stephan qui s’est vu attribué la charge de l’ordinateur.

Je sais qu’il fera son possible pour que je sois reconnectée au plus vite, il sait combien j’aime mon blog et combien j’aime les vôtres et ne prendrait pas le risque d’une crise conjugale qui n’aurait rien de virtuelle.


Je serai de retour avant l’arrivée d’Helmut, et vous serez avertie de sa naissance, de ses mensurations…et de son prénom si vous êtes sages.

Enfin, en attendant, ne partez pas, je suis encore là jusqu’au 12.13 août…

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 10:06

Ce we était notre dernier we en famille dans notre maison, nous en avons profité pour ne pas sortir et errer du salon au jardin, sans pour autant faire ce que nous avions à faire avant le départ…

J’espère qu’elle ne va pas me manquer, cette maison.


Ce que je ne vais pas regretter c’est certain, ce sont les escaliers, qui depuis quelques semaines sont devenus mon calvaire, je laisse mon souffle entre 2 étages et ne le récupère que 5 mn plus tard.

Les « maman, vite, le pipi il vient » qui me faisaient tant rire il y a 2 mois ont comme un avant goût de crise cardiaque, une main sur la rampe d’escalier, l’autre tenant le pot.


La cuisine non plus je ne vais pas la regretter, d’autant que le four vient de tomber en panne et que samedi les frites au fours, nous les avons faites au barbecue.

Cela peut sembler être une bonne idée… Mais ça ne l’est pas…

Les meubles orange, la hotte débranchée pour le contrôle qualité gaz et le tiroir qui coince, je les abandonne sans me retourner.


Les chambres, elles, vont me manquer.

C’est drôle, ma chambre, je l’adore, j’ai choisi avec la bénédiction de Stephan le papier peint, le parquet foncé, les meubles clairs…elle me plait vraiment mais c’est celle d’Elliot qui va me manquer.


Nous nous sommes installés ici lorsque Elliot avait 8 mois, avant nous vivions dans un deux pièces, la chambre du Poussin était aussi la notre, la tête de son lit collé au pied du notre.

Pendant des mois j’ai rêvé de sa chambre, pas seulement pour que nous retrouvions la notre, pendant ma grossesse j’ai été frustrée de cette préparation, déçue de ne pouvoir peindre et bricoler un nid pour mon petit.

Alors sans doute que certains de nos visiteurs l’ont trouvée un peu bébé avec sa frise en oursons, certains se sont peu être demandé pourquoi, alors qu’il avait presque un an, nous lui faisions une chambre de petit alors qu’il allait bientôt être un garçon.

Mais j’en avais envie de cette chambre, nous lui avons fait la chambre dont moi je rêvais et je la quitte à regret, je sais pourtant, que sans doute bientôt, les oursons auraient été cachés sous les posters…


Nous partons dans 15 jours de jour vers de nouvelles chambres, une nouvelle cuisine toute aménagée, un chouette appartement avec une chambre pour chacun des enfants.

Ce n’est toujours pas le logement dans lequel nous allons vieillir, nous n’aurons plus de jardin et nous allons vivre au fin fond de la campagne allemande, dont le sol boueux n’a pas encore été foulé par le haut débit…

Mais nous avons de la chance, une surface plus que honorable, un loyer que l’on peut payer, une école à proximité, le boulot de Stephan guère plus loin.

Nous avons de la chance, nous partons ensembles.

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 12:08

Pas la peine d’éloigner vos enfants de l’écran, na nuit de folie n’est pas celle que vous croyez.


Elle ne commençait pas trop bien cette nuit là, l’orage me faisait espérer une température plus clémente dans ma chambre, j’ai donc attendu en vain 23h30 pour me coucher, de 28° la température avait atteint un luxueux 27°.

Ensuite rien ne laissait présager un endormissement rapide, mon mari reparti après un we en famille, le blues du dimanche soir, le grand retour…

Mes pensées revenaient sans cesse vers l’un de mes cousins, dont j’ai appris hier la maladie, mes soucis soudain ridicules, l’éloignement de mon mari, en bonne santé, soudain dérisoire…


1heure du matin, je ne dormais pas, Agrippine postée sur la fenêtre grande ouverte s’est agitée, j’ai eu peur, croyant qu’elle perdait l’équilibre.

Je sais c’est un chat, mais c’est un chat à sa mémère qui habituellement dort, la tête sur mon oreiller à cette heure tardive…

La queue entre les pattes elle se réfugie sous lit.

Quelle flipette une araignée ou un papillon l’aura sans doute effrayée, pas trop rassurée moi-même je tente en tout cas de m’en convaincre.


Une ou deux heures plus tard c’est un Poussin, deux tétines et un doudou qui viennent me rejoindrent.

Après m’avoir définitivement réveillée par quelques coups de tête et autres mouvement « tout en douceur », il se rendort.

Je le rapatrie dans son lit et en profite pour faire mon premier pipi de la nuit.


Une heure plus tard je ne dors pas, Agrippine est retournée sur la fenêtre, Elliot dort dans son lit et Helmut fait du trampoline sur ma vessie, je retourne donc aux toilettes.

C’est important de préciser que je n’allume pas la lumière, la fenêtre donnant sur la rue, l’éclairage municipal suffit à éclairer ma p’tite envie.

En me relevant des toilettes, je crie silencieusement (conscience maternelle), sors de la salle de bain le pyjama sur les chevilles et ferme la porte derrière moi.

Je tremble et jure en me rhabillant.


Il y a une chauve souris dans la salle de bain (dont la fenêtre est fermée)


Je m’assois sur mon lit histoire de reprendre mes esprits, je suis morte de trouille.

Il faut qu’elle sorte, si j’attends le matin elle va dormir accrochée en haut de mon plafond et je serai incapable de la déloger.

Il faut rentrer dans la salle de bain, ouvrir la porte et la chasser.


Dans ces moments là c’est très dur de se rendre compte que l’on ne peut compter que sur soi même… je me suis sentie très seule, bien que l’idée de choper mon chat, le balancer dans la salle de bain et en refermer la porte jusqu’au matin m’ait traverser l’esprit.

Tant qu’à être seule, je n’avais rien à craindre du ridicule, je suis donc allée chercher une casquette sous laquelle j’ai coincé en cagoule un torchon de cuisine, j’ai enfilé un tee shirt à manche longues, un pantalon, des chaussures, terrorisée à l’idée que la bête d’au moins…10 cm d’envergure puisse me toucher.

À genoux (les chauves souris volent en hauteur) un balai à la main, je suis entrée dans la salle de bain, j’ai vite refermé derrière moi et j’ai ouvert la fenêtre.


Je ferais bien durer le plaisir de l’histoire par un rebondissement mais en fait elle s’est barrée tout de suite, je me suis jetée sur la poignée de la fenêtre des fois qu’elle fasse demi tour (c’est vicieux ces bestioles, et elle avait oublié son portable sur le rebord de la baignoire).

Je suis retournée me coucher, en fermant les fenêtres de ma chambre, malgré la chaleur caniculaire.


Agrippine, trop contente que j’ai fait son boulot de prédateur sauvage, est venue ronronner, couchée à moitié sur mon ventre à moitié sur le coussin qui cale l’énorme ballon.

Autant dire que j’ai mis un temps fou pour me rendormir, déjà rien que le temps que mon rythme cardiaque reprenne son rythme de croisière…


À 6h mon Poussin est revenu me rendre visite, inconscient du film d’aventure qui s’est joué cette nuit dans la salle de bain, voisine de sa chambre.

J’ai fait semblant de dormir et il s’est rendormi, la chance avait enfin tourné en ma faveur.

Je dois vous laisser, je dois aller nettoyer les petits grains de réglisse que mon invitée nocturne a semé dans ma salle de bain; accessoirement j’ai aussi une sieste à faire…


la prochaine fois, je le réveille...

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 10:48

Le gentil Poussin en ce moment, il m’en fait voir de toutes les couleurs, des vertes et des pas mures du tout, même.

Le coucher devient une corrida, mais la fessée en guise de mise à mort n’achève pas le taureau, heu le Poussin, je veux dire.

J’ai donc ressorti le lit parapluie, Elliot était tout fier de me montrer qu’il sait en sortir seul…j’ai plus qu’à le ranger…


Mais le Poussin il a de la chance, il a une maman pas rancunière et hier matin après avoir déposer mon fils à la crèche (oui je le laisse à la crèche alors que je suis en arrêt, pas rancunière mais pas folle non plus…) hier matin, donc au lieu de retourner sous la couette, j’ai filé chez Carrouf pour lui acheter une petite piscine gonflable.


Sauf que chez Carrouf, fin juillet, il est plus facile de trouver un cahier petit format petits carreaux de 112 page et demi qu’une piscine gonflable.

Il restait donc, une piscine géante auto portée qui devait faire approximativement la taille de mon jardin, à condition qu’on coupe la haie et qu’on annexe le jardin des voisins, ou une piscine à la bonne taille mais Barbie, ou un taille crayon.


Je suis repartie les mains vides.


Bien sur j’aurais du prendre la piscine Barbie, le Poussin n’aurait même pas relevé les couleur pastelles et aurait plongé ses coucougnettes de petit mec sans complexe aucun.

Mais je voyais déjà le regard lourd de mon mari, plein de reproches, qu’il n’oserait bien sur pas formuler, je suis seule, enceinte et doté d’un Poussin en forme olympique alors, c’est sur qu’il se serait contenter du regard lourd, le mari…


Je suis rentrée à la maison et après une modeste sieste, me suis attaquée au nettoyage vidage du bac à sable…

Anciennement remplis d’eau croupie, il ne reste à présent que des cadavres d’escargots et autres bestioles ragoûtantes.

J’ai donc vidé le sable, nettoyer les coques, et réhabiliter le cimetière d’escargot en piscine pour Poussin.


En rentrant de la crèche, je n’avais même pas eu le temps de monter chercher un maillot de bain, qu’Elliot était cul nu, le débardeur (qu’il ne sait pas enlever seul) trempé et la piscine pleine de feuilles et d’herbes.

Après m’avoir fait mettre le toboggan dans l’eau, il a vite compris l’intérêt du slip de bain, même dans son jardin, à l’abris des regards impudiques, la protection du postérieur reste primordiale, surtout avec un toboggan aquatique.


Il a bien joué, jusqu’à ce qu’il envisage de baigner son vélo.

J’ai refusé.

Il a pleuré.

Il est allé chercher la poussette, toujours pour la baigner.

J’ai refusé.

Il a pleuré.

Il est monté poser ses fesses mouillées sur mon canapé.

J'ai pas pleuré, mais j'ai sonné la fin de l’activité piscine.

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