Prise par le tourbillon de la vie, un Poussin très en forme, une vie professionnelle exaltante (roooh…ça va, je peux faire semblant quand même), une maison à tenir (pour cause de visite de potentiels acheteurs possible à tout moment, pas par maniaquerie)…
bref, j’en ai oublié de vous parler de Venise.
Et pourtant, une parenthèse de vacances, un petit coin de paradis, ça ne s’oublie pas, ça se met dans un coin de la tête, ça se ressort quand le ciel est gris, quand on est coincé dans un bouchon ou quand l’humeur vindicative du Poussin fait appel à une réserve de patience bien enfouie…
J’avais depuis très longtemps envie d’aller à Venise, j’aime visiter les villes, « le nez en l’air, la semelle battant la poussière », en l’occurrence la semelle a beaucoup, beaucoup battu la poussière.
Les guides de voyage nous avaient prévenu et nous avaient conseillé les chaussure de marche, nos pauvres baskets légères étaient certainement plus élégantes mais elles n’ont pas fait le poids…ni supporter le notre, car dès la fin de la première journée, on aurait pu faire cuire des œufs sur le plante de nos pieds.
Venise est pleine de ruelles à découvrir, de canaux à l’eau plus ou moins croupie mais dont la couleur verte s’accorde parfaitement avec le rose ou l’orangé des façades.
Chaque maison mérite un regard, chaque pont une photo…j’y retourne demain si mon amoureux le veut bien…
Les défaut de Venise viennent précisément de ses qualités : n’étant pas la seule à trouver cette ville merveilleuse, elle est envahie de personnes partageant mon bon goût.
Evidement, je ne peux pas en vouloir à ces hordes de touristes, je leur demanderais simplement, à l’avenir, lorsqu’ils choisiront la même destination que moi, un peu plus de discrétion.
Il y a quand même une question que je me pose… on dit que c’est la ville des amoureux,
effectivement, c’est très romantique de se balader, main dans la main, de s’asseoir à une terrasse ensoleillée les yeux dans les yeux.
Effectivement l’absence d’activité nocturne vous pousse à rentrer à l’hôtel sitôt le dîner et la petite balade digestive terminée.
Mais avouons aussi que les courbatures dans les mollets, les orteils boursouflés par les ampoules, le massage obligatoire de la plante des pieds endolorie, et la fatigue insurmontable d’une journée entière passée à marcher mettent fin dans un grand ronflement à la journée tellement romantique que vous venez de passer à Venise…