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  • : Mère et fils
  • : Les aventures des poussins, racontées par leur presque poule de mère
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C'est l'histoire, d'une poule au foyer, de deux poussins, de saucisses, d'Allemagne, de cuisine, de couture, de bilinguisme, de dentiste canon, de chat, de bretzel...en général, c'est une histoire drôle...

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 09:06

Le matin, lorsque j’accompagne Elliot au Kinder Garden, il fait froid, très froid…je sais, chez vous aussi, résultat pour mon premier hiver allemand, je ne peux même pas ma faire plaindre.

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Le premier jours, j’ai cru mourir, mon visage faisait tellement mal que j’ai pensé un instant emprunter un casque intégral.

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Le deuxième jour, je me fais la réflexion, que c’est quand même étrange que mon nez se remplisse de crotte de nez dès que je le mets dehors.

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Le troisième jour, j’étais suffisamment habituée pour tenter une expérience assez risquée: retirer mes gants…afin de constater de moi-même le phénomène étrange qui se produit dans mon nez.

Je m’arrête sur le bord de la route, faisant fis de la circulation matinale et des regards moqueurs des conducteurs (en vrai il n‘y a pas un chat, vous vous en doutez), et je me mets le doigts dans le nez…pas de crotte.

Mais qu’est-ce donc que cette sensation dure dans mon nez…enfer et damnation, ce sont mes poils de nez qui gèlent.

J’en aurais presque pleurer (de rire ou de désespoir) mais j’ai crains de voir geler mes larmes…



oui, c'est bien un bandeau rose qui me couvre les oreilles.
Quand on a les poils de nez qui gèlent, on n'est plus à ça pret...



Premières descentes en luge, la famille Poussin a le troufion douloureux, sauf un:

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 21:12

Il est 16h et mes enfants dorment, ni à la bonne heure, ni au bon endroit mais ils dorment.

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Raphael s’est écroulé dans son parc avant que je ne remarque les signes de sommeil qui m’auraient permis de le coucher dans son lit.

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Elliot, lui, refuse la sieste depuis une semaine, à part l’attacher dans son lit, j’ai tout essayer…

Sauf qu’aujourd’hui à 15h, il était insupportable comme il l’est habituellement, les jours sans sieste, à 18heures…

Je l’ai menacé d’une fessée pour qu’il s’allonge dans le canapé et il s’y est endormi aussitôt…

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Mon salon est un champ de bataille, un train et ses rails manquent de me faire un croche pied.

Un biberon vide fait office de centre de table.

Une tasse traîne sur la table basse, au milieu de crayons, d’un vieux catalogue de jouets à moitié découpé, et d’une ou 2 petites voitures.

Un fauteuil d’enfant renversé devait être, il y a quelques minutes, un tremplin pour camion de pompier…

La chatte, toujours pas passée à l’heure d’hiver, me réclame son dîner c’est vrai qu’ici la nuit tombe à 16h.

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Je pourrais plier le linge entassé dans son panier, je pourrais laver le biberon et la tasse, je pourrais allumer l’ordinateur et écrire, je pourrais aussi passer un coup de balai, ça ne serait pas du luxe.

Mais en parlant de luxe, c’est celui de ne rien faire que j’ai choisi.

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Je regarde mes enfants et je les trouve beaux, un peu comme on admire la mer après une tempête.

Raphael a la moitié d’une serviette imbibée de lait sur le visage, une main en suspension, au dessus de sa tête, il ronfle, légèrement.

Tout d’un coup son visage et tout son corps se crispent, je pense à m’éclipser sur la pointe des pieds au cas où ses yeux s’ouvrent mais je lui caresse doucement le ventre et il s’apaise.

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Elliot est enroulé dans une couverture pleine de poils de chat, une tétine dans la bouche, une autre dans sa main.

Sous son bras, Rézo, son chien en peluche commence à glisser, comme s’il voulait échapper à l’étreinte.

Je me demande à quoi il rêve, se rends t’il compte que oui, sa maman avait raison, que oui, sa maman sait quand il est fatigué...
Certainement pas.

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Lui qui était tellement pénible, insupportable, insolent il y a un instant est tout d’un coup mon adorable petit garçon, un petit blondinet sensible et câlin.

Vient l’heure de le réveiller, je caresse ses cheveux je passe ma main dans son dos, résistant à l’envie de la passer sous son pull car elle est glacée.

Il se redresse, je lui tends un gâteau et je commence à lire son histoire préférée, celle qui commence par « Par un grand froid d’hiver, un gros loup velu aux longues dents pointues… », celle que l’on connaît par cœur, surtout quand les petits oiseaux pépient: « hou,hou, gare à vous, voici le plus féroce des loups »

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Soudain, au beau milieu de l’histoire, mon gentil Poussin qui n’avait jusque là ouvert la bouche que pour manger pour son gâteau se met à crier comme un sauvage: « Maman, les gros loups ça fait HOU et ça pue de la vache!»

Raphael a fait un bond d’un mètre cinquante au dessus de son parc, Agrippine a filé se recoucher …je l’aurais bien suivi.

 

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 22:01

Aujourd’hui, c’est le 6 janvier, en plus d’être ma fête (ne vous excusez pas, ça fait 31 ans que personne ne me la souhaite, enfin si, merci Delphine), c’est en Allemagne un jour férié.

Nous avons donc décidé de nous cultiver un peu.

À 10 heures ce matin (bel performance pour un jour férié), on a mis les Poussins dans le monospace, direction:………
la foire aux pigeons du bled où vivent mes beaux parents.

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Je voyais ça un peu comme un mini salon de l’agriculture, Stephan m’avait dit qu’en plus des pigeons, il y aurait des poules, des lapins…

En fait, c’est une halle (couverte et chauffée) où sont alignées de grandes tablées, façon « fête de la bière »

Les pigeons se tiennent sagement dans les cages rangées sur les coté, en fait personne ne s’y intéresse vraiment, le but réel de l’expédition étant, pour la plus part des gens, d’avoir une bonne excuse pour boire une bière et manger une saucisse à 10 heures du matin.

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Nous y avons croisé toute sorte de gens: mes beaux parents, des cousines, il y a avait beaucoup de monde, comme quoi, la fête du pigeon, faut que j’arrête de me moquer, c’est un vrai événement mondain.

D’ailleurs les gens ne sont pas si différent ici de ceux que je croisais autrefois, au « Cabinet XX, assurance et placement« , à Versailles, j’ai même cru reconnaître un client fidèle:



Le grand intérêt était en fait une sorte d’enclos dans lequel les enfants pouvaient caresser des cochons d’inde et des lapins…

Je ne sais pas si tout le monde se souvient du célèbre Titi, notre cochon d’inde, il a vécu parmi nous quelques mois, et nous (enfin, je) nous en sommes séparé, sans regret.

Pour la fabuleuse histoire de Titi, cliquer ici...
C’est donc à ma grande surprise qu’Elliot a attrapé un Titi et ne l’a plus lâché…pendant 2h30...





Il a même tenté de le kidnapper, mais il s’est fait dénoncé par sa cousine;

Petit instant de panique quand même lorsque j’ai entendu « Elliot est sorti de l’enclos et se balade dans la halle avec un cochon d’Inde« …j’ai eu peur qu’il se fasse piétiner écraser, ou enlever…mon poussin, pas le Titi.

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À un moment j’ai procédé à un discret échange de Titi, le premier avait l’air usé, je pense que l’espérance de vie d’un Titi à la foire aux pigeons doit être d’environ 8h…

Le départ a été bien négocié, malgré de vraies inquiétudes, bon, il a fallu saluer et embrasser la dizaine de cochons d’inde pour leur dire au revoir (et bonne chance), faire comprendre au grand père, que,non, ce n’est pas la peine d’insister, il n’offrira pas de Titi à Elliot et consoler Stephan qui n’a pas gagné un saucisson d’un mètre de long à la tombola…

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On a remis les Poussins à leur place, dans le monospace et on est rentré à la maison, parce que maman, cet après midi, elle avait vachement mieux à faire que de compter les crottes de cochons d’inde sur le pantalon d’Elliot, maman cet après midi, elle allait là.

Et je me suis fait masser la cellulite par des jets d’eau, dans des bassins d’eau de mer chauffés à 36°le corps au chaud, le nez, les oreilles, toute la tête en fait à -10°, puisque c’est la température qu’il faisait dehors, aujourd’hui, en pleine journée…

Sont fous ces Allemands…


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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 14:56


Il a mal vieilli dans notre appart surchauffé, il commençait à se dégarnir, on en retrouvait plein les Playmobiles…

Je ne parle pas de mon mari et de ses cheveux mais de notre sapin de Noël…

Aujourd’hui j’en ai eu ras la chaussette des aiguilles plantées dans le pieds et j’ai défais le sapin.

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J’ai attendu que les hommes soient à la sieste et j’ai rangé avec application et tristesse les jolies boules, les guirlandes et autres père Noël en faïence…

J’ai pensé à l’année prochaine, lorsque nous ouvrirons ce carton, j’ai imaginé Raphael emmêlé dans les guirlandes, Elliot à 4 ans et ses questions existentielles sur le père Noël et je me suis vue svelte et hyper bien coiffée…

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Et puis l’arbre s’est retrouvé tout nu, il m’a fait un peu pitié… pas longtemps.

Hors de question de le descendre par l’escalier, ce n’est pas notre semaine de ménage…

La fenêtre n’est pas plus envisageable, il faut traverser une zone à risque: le tapis.

J’ai donc décidé de le découper en petits morceaux de façon à le transporter en sac jusqu’au tas de composte de la propriétaire.

Je me suis aussi dis que ça serait plus discret pour les enfants, ils s’y sont attachés à cet arbre, enfin, surtout Elliot et Agrippine…

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J’ai attaqué aux ciseaux, le sapin a ricané alors je suis allée chercher le sécateur.

J’ai croisé Elliot dans le couloir: « maman, c’est quoi ça? »

« un sécateur mon cœur, retourne au lit »

« pourquoi faire un sécateur »

« pour couper quelque chose, retourne te coucher tout de suite ou je l’essaye sur un orteil… »

Il est retourné dans sa chambre sans jeter un coup d’œil au salon…l’heureux innocent.

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J’ai coupé toutes les branches, au début c’était facile, mais en descendant l’arbre s’est défendu, ça m’a coûté 3 doigts mais je l’ai réussi.

Il s’est retrouvé tout con, sans branches, un tronc d’un mètre cinquante, planté dans son socle, ridicule, il faisait moins le malin.

Enfin, sauf que le tronc, justement, semble être l’arme secrète du sapin…

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Je suis allée chercher la scie avec un mauvais sourire aux lèvres.

Couper un tronc de sapin avec une mini scie à métaux, c’est chaud…mais je l’ai eu.

J’ai, comme prévu camoufler les preuves dans de gros sac bleus Ikea, je me sens comme Jacques L’Evrentreur, trop forte, trop méchante, trop puissante… va falloir que je me calme.

J’ai quand même commencé ma liste de cadeaux de Noël pour l’année prochaine, je veux que le gentil papa Noël, il m’apporte une grosse tronçonneuse…

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 21:46

Lorsque j’étais enfant, le 1er janvier se passait chez mes grands parents maternels.

Nous devions procéder à un étrange rituel: embrasser une flopée d’oncles tantes cousins et cousines sur les 2 joues et répétant en boucle le slogan, « bonané, bon ‘santé » et après seulement nous avions le droit de manger du broyé.

Au fil du temps le rituel s’est un peu modifié, il y a eu les premiers réveillons sans parents, entre cousins, puis entre copains et sans grand frère, les réveils douloureux avec gros mal de tête, les journées à traîner au lit à rêvasser aux bonnes résolutions…

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Aujourd’hui, c’est le premier janvier, il est 21h30 et je me félicite de ne pas avoir tenté cette année le hard core crash test de la nuit blanche-gueule de bois-2 enfants en bas age…

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Et comme je n’ai pas embrassé grand monde aujourd’hui, je vous claque à tous, amies blogueuses, amies tout court, tontons, tatas, cousins et cousines, 2 belles bises sur chaque joue et je vous souhaite une bonne année et une bonne santé.


Et pour faire plaisir à mon gros coq à moi: Merci Stephan, qui pour la nouvelle année m’a offert un nouveau fournisseur Internet.
Je vous encourage à faire de même, car il y a une 15 aine de jours, découragée par ce débit pourri, j’avais envisagé de ne pas reprendre en 2009 mes activités blogueustines.


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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 08:47

Jeudi, Stephan est allé à l’enterrement de Monsieur Z, notre propriétaire, nous le connaissions un peu, avec sa femme il nous ont accueilli très chaleureusement à notre arrivée à Döringstat.

Comme Stephan a déjeuné à la maison et qu’il a couché Elliot pour la sieste, je me suis demandée ce que j’allais répondre à la question obligatoire au réveil: « il est où papa ? »

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J’ai hésité à lui mentir, lui dire que papa était au boulot, ou à la musique, et puis je me suis dit que si je n’arrivais pas aujourd’hui à le lui dire, ça serait encore bien pire le jour où nous enterrerons un proche.

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Alors je lui ais répondu que papa était à un enterrement, qu’un enterrement était une cérémonie pour dire au revoir à quelque un qui est mort et pour dire à sa famille que nous pensons fort à elle.

J’ai ajouté que Madame Z et sa fille étaient très tristes parce qu’elles ne verraient plus Monsieur Z.

Et Elliot ajoute « parce qu’il est parti au boulot, avec son tracteur »…

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Bon, on recommence, « non, Monsieur Z est mort, comme les araignées après que Maman les ait écrasées »

Et Elliot ajoute « parce que Monsieur Z il n’aime pas les araignées! »

Hum…sans doute m’y suis-je mal prise…

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J’ai donc arrêté là notre conversation philosophique pour lui demander s’il avait bien fait pipi au réveil de la sieste car il se tortillait.

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Connaissant mon Poussin, dans une bonne semaine il va nous sortir au beau milieu d’un repas, comme un cheveux sur la soupe que Monsieur Z est mort écrasé par Maman…heureusement que nous n’avons pas prévu d’inviter Madame Z à dîner…

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Bas débit pourri (très très très pourri, puisque ça fait 3 jours que ce post attends sagement d'être publié), gros rhume, petite gastro, voila de bonnes raisons de vous dire que cet article est le dernier de l’années.

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Et puis il y a aussi Noël, les vacances de mon mari, l’arrivée de ma maman et de son mari pour les fêtes…et voila d’autres encore meilleures raisons de mettre mon blog en pause (et moi avec) jusqu’en 2009.

Je souhaite un très joyeux Noël à tous ceux qui me lisent, à ceux qui ne me lisent pas aussi d'ailleurs.
je vous souhaite de belles fêtes, de bon repas, de beaux cadeaux, d'enfants sages qui jettent les papiers cadeaux à la poubelle après avoir déballer les paquets...heu qu'est-ce que je raconte...besoin de vacances moi... 

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 21:44

La vie de femme au foyer, ce n’est pas tous les jours, sourire de bébé, éclat de rire du grand, blog, café et chocolat…

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La vie de femme au foyer c’est aussi parfois, couches qui débordent, mauvaise humeur, ni l’envie ni le temps de rien faire, pleurs, cris, Légos qui traînent sur lesquels on marche pieds nus, sieste non simultanée des enfants…

Ces journées là elles commencent dès le matin, grand qui ne veut pas s’habiller, qui ne veut pas aller au Kinder Garden, petit qui ne veut pas manger et fini par vomir au moment où on le pose dans son unique combinaison pilote…

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A la fin de ces journées là quand le papa rentre au Poulailler, il y a comme une envie de prendre la voiture et de lui laisser les mômes…

Sauf que pendant ces journées là il fait froid, il neige et qu’on flippe de conduire de nuit dans ces conditions météorologiques.. Et que de toutes façons, il n’y a pas tellement d’endroits où aller…

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Alors à la fin de cette journée là, j’ai collé le mini poussin braillard dans les bras de son père, j’ai emmitouflé le grand, j’ai enfilé mes pauvres mitaines de laine et on est sortis, en pleine heure du bain, jouer à la neige…

Après avoir couru, s’être battus à coup de boules de neige, et s’être plus ou moins volontairement rouler dedans, on est rentré, on a rigolé de se retrouver en slip sur le palier tellement on étaient trempés.

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En entrant dans l’appart, un coup d’œil au papa des Poussins m’a permis de constater que lui n’avait pas trop rigolé…

Pourtant j’ai été sans pitié, j’ai sorti une soupe pour le grand, un biberon pour le petit et je suis allée m’enfermer dans la salle de bain, avec un bain, un bouquin et un grog citron-miel et rhum, pas mal de rhum.

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Le consentement de mon mari ? Heu, je l’ai obtenu en ignorant le « tu sais, je n’étais pas en vacances non plus aujourd’hui »

Parce qu’il ne faut pas me la faire à moi, une journée de bureau, je sais aussi ce que c’est, un patron, des clients pénibles, un collègue puant…

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En sortant de mon bain, emmitouflée dans ma doudoune, une cigarette à la main assise sur mon balcon, j’ai savouré ce petit moment d’adulte, cette légère ivresse qui me faisait trouver, belle, la nuit pleine de neige…et ignorer les cris de mes enfants et le regard implorant de mon mari, loin là bas, de l’autre coté de la fenêtre…

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 10:44

Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas aller au lit…

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Raphael use très souvent du traditionnel rot coincé qui se décoince en un gros vomito sur les parents, mais malgré tout, ce n’est pas le Poussin le plus récalcitrant..

Celui qui met en moyenne une bonne heure pour se coucher, c’est bien entendu notre grand et insomniaque Poussin…

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Il y a le verre d’eau, le « j’ai un truc à te dire », le j’viens juste voir ce qu’il se passe, le « chuis pas fatigué« , le « j’veux regarder la télé » (bah, tiens, un peu de franchise)…

Plus original, on a eu droit à « j’ai une crotte de nez sur le bout du doigt, je ne sais pas où la mettre », comme si d’habitude, il se gênait pour se la coller dans bouche…

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Il y a aussi au beau milieu de la nuit, le « j’ai peur papa » crié en allemand, le pauvre Poussin est quand même suffisamment lucide, malgré la peur et le fait qu’il soit 3 heure du matin pour ne pas appeler maman qui dort comme un arbre sourd…

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Et puis il y a des fois où on serait d’accord pour qu’il se lève…un caca couche à changer à 23h chez un petit garçon de 3 ans, on s’en passerait bien…

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Ou comme hier, lorsqu’il est tombé du lit, qu’il saignait du nez, j’ai tellement eu peur que je l’aurais bien pris dans mon lit, histoire de vérifier qu’il allait bien.

Sauf que dès que je l’ai lâché (10 bonnes minutes après la chute) il est remonté dans son lit et s’y est rendormi…

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À part ces « gentils » intermèdes, nos nuits s’arrangent, j’ai un peur de l’écrire, car cela sonne généralement la fin de la période bénie.

Elliot dort mieux, ça fait trois soirs qu’il se couche sans théâtre, l’effet combiné du fait que je le réveille de la sieste au bout d’une heure et d’un médicament placebo supposé l’aider à faire de gros et bons dodo.

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Raphael refait ses nuits en ce moment, il n’est pas très régulier, je me couche toujours avec la petite « angoisse » du « vais-je donner un biberon à 4h »…

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Quoi qu’il en soit, les deux poussins sont couchés au plus tard à 20h30, et ça, c’est trop cool comme dirait Elliot.

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 14:03

Ça devait arriver un jour, naïvement je croyais pouvoir reculer l’échéance, un peu, quelques mois, jusqu’à l’été peut être….

Nous nous étions mis d’accord avec son père, enfin, j’avais réussi à le convaincre tout du moins.

Tant qu’il avait de bonnes fréquentations, comme la charmante Anika, ça ne risquait pas d’arriver…

Et un beau matin, j’ai appris qu’il avait un nouveau copain, Maximilian, bien plus cool qu’Anika, avec qui il joue aux pompiers dans la cour.

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Même que Maximilian, c’est un vrai dur, la preuve, il veut une moto de Police, un moto qui va vite comme ça, oups, j’ai failli me prendre une droite, tellement la main du Poussin a fusé…

Il y a quelques jours, j’ai trouvé mon grand Poussin, pantalon et slip baissé, debout devant les toilettes… il faisait pipi comme Maximilian…

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Pendant 6 mois, nous avions réussi à lui cacher cette possibilité, il ne l’avait jamais envisagée seul.

Et voila qu’un vaurien, de 3 ans et demi lui enseigne l’art de salir les toilettes, d’envoyer valser la dernière goutte par-dessus l’épaule, de diriger le jet un coup de coté, un coup au milieu, histoire de reproduire un rythme plus ou moins musical…

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Adieu toilettes propres, senteur fleurie et nettoyage bi hebdomadaire…

Au moins, il rabat la lunette…enfin jusqu’à ce qu’il s’y coince le kiki comme dirait son père…

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Ce we, nous avons formellement interdit les pipis Maximilian, parce qu’après une mauvaise manipulation de la lance, il a trempé slip, pantalon, collant et chaussons…

Et parce qu’après une manœuvre tout à fait volontaire, il a fait un demi (parce que je l’ai vu faire) pipi contre le mur…15 cm plus à droite, il avait le radiateur électrique en guise de cible…

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Raphael n’est pas en reste, il arrose généreusement, ses bodys, son matelas à langer, parfois sa maman, vendredi le tapis chez Oma et très très souvent, ses serviettes de toilette, une en particulier, celle que j’ai nommé, attention, ça fait peur, « la serviette maudite ».

Il s’agit de sa plus jolie serviette, celle avec des petits poussins, elle est bien épaisse et prends de la place dans la machine à laver.

Et bien la serviette maudite ne fait jamais plus d’un bain, c’est LA serviette sur laquelle il fait systématiquement pipi…

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Est-ce bien normal, avec seulement 2 enfants, d’être à 10 lessives par semaine???

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 14:20

Je ne suis pas une grande fan de la neige, la neige, c’est froid, c’est mouillé et ça glisse.

Et puis ce n’est pas que j’y mette de la mauvaise volonté mais la neige c’est l’hiver, et puis moi, je n’aime pas l’hiver.

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J’en vois qui rigolent, au fond là bas, en se disant « si elle n’aime pas l’hiver, pourquoi est-elle allée vivre au pole Nord en Allemagne ».

Tout simplement parce que mon Allemand de mari, il aurait eu du mal à trouver du boulot en Italie ou en Espagne, et que, accessoirement, c’est en Allemagne qu’il voulait aller, et que moi, pour toutes ces bonnes raisons: ( http://mere.fils.over-blog.com/article-15659822.html   mais pourquoi je n'arrive plus à mettre un lien potable????)  je voulais bien le suivre.

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Et puis, la neige et moi, depuis hier, on est presque réconciliées, parce que quand il neige et qu’on a un enfant et qu’on ne va pas travailler, c’est plus marrant.

Et qu’enfiler un jogging appartenant à mon mari, des chaussures presque pas étanches et des pauvres gants même pas doublés, et bien, ce n’est pas si terrible, quand en échange on a ça:




Un poussin qui s’amuse comme un fou, excité comme une puce, qui en mangerait presque sauf que « faut pas manger la neige, hein maman, parce que sinon on a mal au ventre ».

« oui Elliot, et surtout la neige jaune, il ne faut JAMAIS manger la neige jaune »






On a fait un bonhomme, je crois que c’est la première fois que j’en faisait un si gros.

Stephan trouve qu’il ressemble à Helmut Kohl, moi à Emmanuel Chain, chacun ses références en matière de sourcils ombrageux.

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Et mon p’tit Poussin, heureusement qu’il n’est pas contrariant, puisque pendant ce temps, il sieste dans le garage, emballé dans des vêtements chauds, une combinaison pilote, une peau de mouton, une couverture, le tout rentrant à peine dans le landau…

Une fois passée les 10 minutes de déballage du Raphael, on trouve ça:



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