Nous y voila…autant de temps dedans que dehors…mon bébé a neuf mois.

Il s’en est passé des choses dans sa petite vie depuis ses 6 mois (les 6 mois, c’était là).

Un petit pas pour l’homme un grand pas vers la caisse du chat pour Raphael.

Il y a 3 mois, je le prédestinais à une grande et précoce carrière de marcheur à 4 pattes, compte tenu du fait qu’il se déplaçait à la manière d’un vers de terre (vitesse incluse).

(lancer de bras en avant, relevage du popotin, et ramenage des jambes sous le ventre et hop on propulse.)

Sauf que peu de temps après ses 6 mois il s’est tenu assis rapidement ensuite, il a réussi à s’asseoir seul.

Quel progrès, la position sur les avant bras a perdu son intérêt une fois le confort des fesses renforcées à la Pampers goûté.

Bref, j’ai bien failli n’avoir rien d’autre à raconter dans son article spécial 9 mois que la fréquence et la couleur de ses cacas.

J’étais drôlement emmerdée (c’est le cas de le dire), vous pensez bien, les articles scabreux ce n’est pas mon truc…

J’ai guetté la dent miraculeuse qui aurait sauvé mon article..

J’ai imploré, prié le dieux des dents, supplié la petite souris, adoré mon dentiste, rien n’y a fait.

Mais il y a 15 jours, Raphael sauvé mon blog, il s’est mis debout tout seul…

(Body "star de la blogosphère" Merci Delphine!)

Et ce n’est pas tout, on n’arrête plus le progrès, depuis deux jours, Raphael marche à 4 pattes!

Bon, hier, je ne l’aurais peut être pas écrit comme ça, j’aurais probablement dit que Raphael avait acquis une technique de déplacement bien à lui, lui permettant de relier un point à un autre, l’autre étant celui qu’il visait au départ.

Une technique assez sportive à base de 4 pattes classique, de 4 pattes jambes tendues et de roulé de fesses.

Mais aujourd’hui il a les genoux qui chauffent…pauvre biquet, le 4 pattes jambes nues sur le tapis en, en… en je ne sais pas, mais un truc qui gratte façon griffoire pour chat, ça ne pardonne pas.

Ce qui explique sans doute que les destinations de ses promenades à genoux soient, le canapé pour s’y mettre debout, le Bobby car d’Elliot, pour essayer de s’y mettre debout, ou le chat…pour…je ne veux même pas y penser, pauvre bête.

À part ça, c’est toujours un adorable bébé, il a ses moments de mauvaise humeur parfois, on dit que c’est les dents.

C’est pratique les dents, c’est aux bébés ce que les règles sont à la femme, une excuse quand ils se sont levés du pied gauche…

Et puis avec ce qu’il bave, on se dit qu’il va nous en sortir 4 d’un coup…à moins qu’il ne produise sa climatisation du menton personnelle…on n’y pense pas assez à se rafraîchir du menton.

En plus il est partageur, toujours prêt à en laisser une petite traînée sur un genoux, sur le canapé ou le parquet.

Mais même trempé jusqu’au nombril, même puant de la couche, je n’ai jamais vu un bébé si, je ne sais pas comment dire, amical? Attractif? Sociable? Facile à aimer?

Le trésor, de son papa, de ses grands parents, des fillettes du Kindergarten, de ses tatas, des voisins, de son frère aussi un peu, mais surtout, le trésor de sa maman.

Elliot aurait préféré se faire inviter chez Maxi, « parce que tu sais maintenant l’eau de sa piscine elle est bien chaude ».

Sauf qu’on était pas invités.

Du coup on est allés là où nul besoin d’invitation pour être bien reçu…chez mes beaux parents quoi…

Bah, oui, qui réuni la baby Sitter, les travaux pratiques d’allemand, le jardin et le café?

Pour encourager un peu Elliot qui n’était pas très motivé, je lui ais parlé de jardin, de bassine d’eau, il a compris piscine d’eau cet andouille, du coup il était hyper volontaire pour y aller…

En descendant de la voiture il est resté très sérieux face aux effusions de Oma, il lui a dit de ce ton très sec qui me fait un peu honte:

« Maman m’a dit que tu avais de l’eau pour moi. »

Bref, on est pas là pour rigoler, sort ta bassine Oma, et aboule la flotte…

Ce qu’elle a fait:

Et ce n’était pas la première fois:

(3 ans plus tôt.)

Et puis comme Raphael tentait n’importe quoi, du genre un 4 pattes jambes tendues, roulade de fesses et autre pirouettes accroché à la queue du chien pour s’en approcher, on y est allé franchement…

Une fois les poussins rafraîchis, la tarte crumble aux cerises avalée, bien qu’elle soit ratée, évidement, c’est la malédiction du gâteau fait pour ma belle mère (souvenez vous), j’ai mis la clim à fond et j’ai chargé les enfants pour leur sieste motorisée.

Une demie heure après être rentrés à la maison, ils étaient de nouveau chauds (au sens propre comme au figuré).

Comme la peau de leur doigts était redevenue quasi normale, je leur ai donné un bain, tout en pensant, « ah, ah, dans une heure ils sont couchés, à moi la télé, le canapé géant, Desesperate et un soupçon de repassage-soyons fous »

Sauf que non.

Prenez 2 mômes qui passent une après midi les fesses dans l’eau, qui ne dorment qu’une vingtaine de minutes (y compris le mini de même pas 9 mois) logiquement, je suis à même de d’espérer qu’à 20 heures seuls résonnent les ronflement d’enfants non?

Pour résumer, à 22 heures, Elliot dormait depuis moins d’une heure et dans mon lit, et Raphael regardait Desesperate en faisant des pompes sur le canap’…

La Mamie des Poussins, allias ma maman, est rentrée chez elle.

Un périple de 13 heures, 4 correspondances, des trains plus ou moins confortables, 2 sandwichs au jambon et une valise plus légère qu’à l’aller, et la voila repartie.

Bien qu’il n’ai pas toujours été très tendre avec elle, Elliot m’a dit en voyant le train démarrer qu’il « était triste que Mamie elle soit partie ». (si, si, Maman)

Comme prévu, nous sommes allés voir dehors si le soleil y était…et bien ce n’était pas souvent le cas…

Ce qui ne nous a pas empêché de mettre la grand-mère en maillot de bain, mais par crainte des représailles, on se contentera de photos des enfants.

Et parce qu'on avait un peur que les Poussins ils ramollissent, on leur a aussi fait prendre l'air, l'occasion de montrer à Mamie et à mes copines de blog que j'habite une bien jolie campagne...


























Et puis on a joué, dehors, de dans, on a mangé des truites qui nageaient 30 minutes avant de faire la planche dans notre assiette, on est allés au Bier Garten, on a lu des histoires, on a couché et recouché Raphael qui a fait sa mauvaise tête parce qu'il ne voulait pas préter sa chambre à sa Mamie, On est allés à la fête du Kinder Garten,  on a fait des courses, on a transformé le monospace en 4x4...

On ne s'est pas ennuyé quoi et Mamie, il va bien lui falloir 4 mois pour s'en remettre, non?

Je l’ai fait, et je n’en suis pas peu fière.

Il faut dire que tout m’y poussait aujourd’hui.

Une journée effroyablement longue, un papa des Poussins qui rentre tard, après le coucher des enfants, un temps chaud, moite orageux, à ne pas mettre un enfant dehors sous peine de le rentrer 5 minutes plus tard, transpirant, râlant, fatigué et énervé.

Peu d’options s’offrent à moi dans ce cas, la voiture et la clim, le supermarché et la clim, le suicide collectif ou la dernière option, s’approchant dangereusement de l’avant dernière, la piscine, seule avec mes loupiots (de, je vous le rappelle, presque 4 ans et 8 mois).

J’ai fait le grand saut et suis allée à la piscine, seule avec 2 enfants.

Alors, là, je vous vois derrière vos écrans, vous frottez les mains, « ah, ah, on va se marrer ».

Sauf que non.

Tout le monde est sain et sauf, déjà.

Tout le monde s’est amusé, sans rire.

Tout le monde est ressorti, à l’heure choisie, habillé et presque coiffé.

Je vous raconte pas comment j’ai hâte que mon mari rentre pour lui raconter l’exploit.

Parce que vous, bon, y’en a peut être qui sont admiratives, Mais pour d’autre c’est du déjà fait depuis 10 ans.

Mais mon mari, celui là même qui ne comprend pas comment je peux mettre nos deux enfants dans la même baignoire et les ressortir, lavés et sans qu’ils soit bleus, il ne va pas en revenir.

En fait, le plus galère, cet après midi, ça a été de trouver les couches spéciales piscines: 3 magasins.

Le premier zen, les enfants patientant dans la voiture, je me suis même payée le luxe de demander à la vendeuse et en allemand.

Le second, un peu plus chaud, les 2 mômes, un dans les bras, l’autre qui court avec mon portefeuille (pas de sac à main, pas de poches), ça s’est fini en pleurs (pour Elliot, pas pour moi) car pas de couches, pas de piscine.

Le troisième même scénario de départ, mais fin heureuse dans les « Youpi Yé, on a les couches, on peut aller à la piscine, Youpi Yé, Raphael peut faire caca dans l’eau »

*sueurs froides* je commence à réaliser que l’angoisse, ce n’est pas Elliot qui ne veut pas sortir de l’eau, c’est Raphael et ses 6 cacas journaliers.

On est resté à la piscine de 15 heures à 17h30, pas de caca.

Le croirez vous si je vous dit que ce petit Poussin d’amour à sa maman, il a du se retenir puisque entre 17h30 et 19h30 il en a fait 3. (de couleurs et de matières différentes…c’est fou non…)

Voila…évidement, ça serait plus marrant si Raphael avait repeint le petit bain, si Elliot s’était barré à poil et en pleurant…désolée…

Si je rajoute qu’il n’y avait pas un chat et que nous avons partagé le petit bain et ses jouets (et oui, c’est une piscine où il y a des jouets, toboggan, fontaines, petits bateaux, arrosoirs, seaux, ballons…)avec une petite fille seulement, si je rajoute que dans la cafet’ (à 2 mètres du petit bain) il y a des chaises bébé pour le goûter, si je rajoute qu’à 19h30 les 2 Poussins ronflaient dans leurs lit, vous me détestez ?

Parfois, dès que le réveil sonne on se dit bouh qu’elle est moche cette journée qui commence…
Peut être parce qu’il est 6h du matin et que ce n’est pas le réveil qui sonne mais le bébé qui pleure…peut être.

5 minutes plus tard c’est l’aîné qui vient voir ce qu’il se passe et salue d’un « moi, je suis fini avec dormir » (il fait de plus en plus de fautes d’un allemand parlant français, l’aîné.)

Le mari ne vaut guère mieux que ses rejetons, il ouvre les volets et ce n’est pas un somptueux soleil qui m’éblouie mais une belle journée caca de pluie et de ciel gris.

En parlant de caca, le bébé qui gigote à mes cotés ne sent pas la rose évidement…

Et tout s’enchaîne, les pleurnicheries d’enfants qui n’ont pas assez dormi, la patience limité de la maman qui n’a pas assez dormi…

Heureusement qu’en ce jour tout pas beau Maximilian est revenu au Kindergarten après plus d’une semaine de vacances…

Ensuite un saut au magasin de bricolage avec un bébé épuisé qui trouve quand même la force de pleurer.

Fort

Et pendant les 10 minutes de trajet à l’aller

Pendant les 10 minutes de courses dedans, dont 7 passées à chercher du décapant qui était devant mon nez mais j’avais oublié mon post it avec écrit décapant en allemand dessus.

Pendant les 10 minutes de trajet retour.

Sitôt rentrée je couche ma sirène de pompier.

Silence enfin.

L’ambiance s’améliore, le soleil montrera-t-il le bout de son nez?

Je décide d’attaquer la peinture d’un meuble au grenier puisqu’il pleut sur mon balcon, comme sur tout Döringstat d’ailleurs.

Je n’ai pas grand-chose à me mettre pour un travail salissant, enfin, je n’ai pas grand-chose à me mettre tout court, ce qui fait que les candidats à la peinture sont recrutés pour la vie de tous les jours.

Je suis seule dans mon grenier, je me mets tranquille en slip sous une blouse de travail de mon mari.

5 minutes plus tard, j’ai de la peinture jusque sous les bras, je me trouve au grenier, en slip sous ma blouse trop grande, en haut d’une échelle de meunier.

Évidement, c’est ma journée toute caca, mon lose day, enfin, moi je dirais juste, pour travailler mon allemand, c’est mon scheisse Tag.

Donc évidement on sonne à la porte.

Je descends mon échelle de meunier au péril de mes rotules, je décroche mon interphone prête à réciter mon « je ne parle pas allemand, revenez plus tard » destinés aux témoins de Jehova.

Mais non, c’est mon postier préféré, celui qui passe normalement beaucoup plus tard.

Et mon postier préféré, il apporte de quoi transformer ma journée caca et bien belle journée:

Un grand merci à Marion et Silvia pour leurs paquets made in Lyon et Made in Savoie.

J’ai été très gâtées, et bientôt mes dents le seront elles aussi.

Bon j’avoue, il y a quand même truc assez particulier appelé Cenovis dans le paquet de Silvia, mais comme je lui ais envoyé du Meredisch, (définition ici) je crois que c’est un juste retour d’ascenseur…

Il y a eu ensuite un coup de fil d’une amie avec une bien jolie nouvelle, un soleil qui est revenu in extremis après le goûter…

Finalement, elle n’est pas si pourrie cette journée… enfin, surtout si la chatte abstient de vomir dans mes godasses comme elle l’a fait mardi dernier…