C'est difficile d'être parents, d'une manière générale.
C'est difficile d'être mère au foyer, en Allemagne, en particulier.
Parfois j'ai l'impression de ne pas avoir la formation, la préparation requise.
Ou les prédispositionsréserves de patience nécessaires, pour.
Mes enfants, je les ai désirés, souhaités, programmés.
Et je les ai.
Parfois trop, peut être trop, au risque de me faire jeter des pierres virtuelles par des mamans qui travaillent et ne profitent pas assez de leurs monstres enfants.
Je les ai,
tous les jours évidement, tous les repas, tous les levers, tous les soirs, tous les après midi.
Pour moi toute seule, souvent du matin au soir, en passant par une nuit agitées pour Raphael, mon mari étant souvent en déplacement.
Souvent ça se passe bien, et quand je repense à la vie que je menais il y a plus de 4 ans lorsque je vivais et travaillais en France, je me dis que je m'en tire plutôt bien, que je n'étais pas préparée à une vie de femme au foyer et que c'est quand même une chance que celle ci me satisfasse.
Et parfois ça se passe moins bien.
Parfois je n'en peux plus, parfois même la voix de mes enfants me fait dresser les poils des bras, parfois même une bêtise anodine, une réponse dont l'insolence ne m'aurait pas choquée en temps normale, me met hors de moi.
Parce que parfois nous entrons, les enfants et moi même dans un cercle vicieux dans lequel ils sont toujours plus insupportables, dans lequel je suis toujours plus irascible,
l'un et l'autre étant à la fois cause et conséquences si vous voyez ce que je veux dire.
Pour en sortir et retrouver mes enfants normalement sages je dois passer plus de temps avec eux (et pas, juste, à coté d'eux), je dois faire des choses pour eux, avec eux, mais je n'y arrive pas pas forcement parce que justement ils sont particulièrement pénibles.
Mais l'adulte c'est moi et c'est à moi de me forcer à faire des chose pour qu'en suite, viennent les moments de plaisir, tous ensembles, comme avant.
En ce moment nous sortons de cette période de crise, les dernières semaines de vacances un peu ennuyantes, l'angoisse de la rentrée pour les enfants qui changeaient d'établissement, les absences du papa, on était en plein dedans et j'ai eu du mal à faire face.
J'imagine, j'espère, (rassurez moi!) que je ne suis pas la seule, alors voici quelques conseils pour retrouver le calme (hum) et la sérénité (waou) habituelle.
- une sortie par jour, peut importe où, ça coupe les longues après midi (Elliot fini à 11h,3 jours semaines), ça rompt l'isolement dans lequel je me trouve rapidement lorsque mon mari est en déplacement)/ piscine, parc, bibliothèque, entrainement de foot, café chez les beaux parents, tout est bon à prendre, surtout le gâteau aux prunes de ma belle mère
- moins de télé, trouver une alternative pour dégager une demi heure par ci par là pendant laquelle les enfants s'occupent seuls/ lancer le jeux et disparaître discrètement: aider à fabriquer le garage en légos et sortir doucement lorsqu'ils commencent à y garer des voitures.
-faire des choses avec les enfants que l'on ne ressens pas comme une corvée de plus (genre pour moi, Monopoly=corvée; Uno= plaisir pâte à modeler=corvée mais jeux avec du papier= plaisir)
D'ailleurs, voici un site de jeux en papier jolis, que si le gamin, il découpe proprement, ça sera une joie de l'accrocher dans le salon. (voir le dragon plus haut)
Bon et maintenant, armée de ces bons conseils, prête pour le p'tit troisième?
Bah non...en fait...toujours pas.