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  • : Mère et fils
  • : Les aventures des poussins, racontées par leur presque poule de mère
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C'est l'histoire, d'une poule au foyer, de deux poussins, de saucisses, d'Allemagne, de cuisine, de couture, de bilinguisme, de dentiste canon, de chat, de bretzel...en général, c'est une histoire drôle...

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 19:49

C'est difficile d'être parents, d'une manière générale.

C'est difficile d'être mère au foyer, en Allemagne, en particulier.

 

Parfois j'ai l'impression de ne pas avoir la formation, la préparation requise.

Ou les prédispositionsréserves de patience nécessaires, pour.

 

Mes enfants, je les ai désirés, souhaités, programmés.

 

Et  je les ai.

 

Parfois trop, peut être trop, au risque de me faire jeter des pierres virtuelles par des mamans qui travaillent et ne profitent pas assez de leurs monstres enfants.

 

Je les ai,

tous les jours évidement, tous les repas, tous les levers, tous les soirs, tous les après midi.

 

Pour moi toute seule, souvent du matin au soir, en passant par une nuit agitées pour Raphael, mon mari étant souvent en déplacement.

 

Souvent ça se passe bien, et quand je repense à la vie que je menais il y a plus de 4 ans lorsque je vivais et travaillais en France, je me dis que je m'en tire plutôt bien, que je n'étais pas préparée à une vie de femme au foyer et que c'est quand même une chance que celle ci me satisfasse.

 

Et parfois ça se passe moins bien.

 

Parfois je n'en peux plus, parfois même la voix de mes enfants me fait dresser les poils des bras, parfois même une bêtise anodine, une réponse dont l'insolence ne m'aurait pas choquée en temps normale, me met hors de moi.

 

Parce que parfois nous entrons, les enfants et moi même dans un cercle vicieux dans lequel ils sont toujours plus insupportables, dans lequel je suis toujours plus irascible,

 

l'un et l'autre étant à la fois cause et conséquences si vous voyez ce que je veux dire.

 

Pour en sortir et retrouver mes enfants normalement sages je dois passer plus de temps avec eux (et pas, juste, à coté d'eux), je dois faire des choses pour eux, avec eux, mais je n'y arrive pas pas forcement parce que justement ils sont particulièrement pénibles.

 

Mais l'adulte c'est moi et c'est à moi de me forcer à faire des chose pour qu'en suite, viennent les moments de plaisir, tous ensembles, comme avant.

 DSCN4634.jpg

 

En ce moment nous sortons de cette période de crise, les dernières semaines de vacances un peu ennuyantes, l'angoisse de la rentrée pour les enfants qui changeaient d'établissement, les absences du papa, on était en plein dedans et j'ai eu du mal à faire face.

 

J'imagine, j'espère, (rassurez moi!) que je ne suis pas la seule, alors voici quelques conseils pour retrouver le calme (hum) et la sérénité (waou) habituelle.

 

- une sortie par jour, peut importe où, ça coupe les longues après midi (Elliot fini à 11h,3 jours semaines), ça rompt l'isolement dans lequel je me trouve rapidement lorsque mon mari est en déplacement)/ piscine, parc, bibliothèque, entrainement de foot, café chez les beaux parents, tout est bon à prendre, surtout le gâteau aux prunes de ma belle mère

- moins de télé, trouver une alternative pour dégager une demi heure par ci par là pendant laquelle les enfants s'occupent seuls/ lancer le jeux et disparaître discrètement: aider à fabriquer le garage en légos et sortir doucement lorsqu'ils commencent à y garer des voitures.

-faire des choses avec les enfants que l'on ne ressens pas comme une corvée de plus (genre pour moi, Monopoly=corvée; Uno= plaisir   pâte à modeler=corvée mais jeux avec du papier= plaisir)

 

D'ailleurs, voici un site de jeux en papier jolis, que si le gamin, il découpe proprement, ça sera une joie de l'accrocher dans le salon. (voir le dragon plus haut)

 

Bon et maintenant, armée de ces bons conseils, prête pour le p'tit troisième?

DSCN4629.jpg

 

Bah non...en fait...toujours pas.

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commentaires

L
<br /> Si tu savais le nombre de fois où j'ai eu envie de mettre Thaïs sur la terrasse, fermer la porte à clé, faire glisser les stores et courir me réfugier sous la couette avec l'iPod dans les<br /> oreilles...et pourtant, je l'aime, ma fille, nom di djû comme je l'aime! Mais c'est comme ça, tous les parents passent par là, ne pointons pas du doigt les mamans à plein-temps. Faut du courage,<br /> de la patience, et comme tu dis se rappeler de temps en temps que les adultes, c'est nous, même si on aimerait parfois inverser les rôles histoires de leur faire comprendre ce qu'ils nous font<br /> subir, ces monstres!<br />
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M
<br /> Grand merci pour l'adresse du site de papier découpé, j'en connais qui vont s'en donner à coeur joie!<br /> <br /> <br /> Et puis je vais garder le patron des boîtes, parceque je sens que ça peut faire de jolis cadeaux de Noël pour les grands-parents, des boîtes personnalisées...<br /> <br /> <br /> J'ai pris le temps de lire cet article, j'ai attendu un peu pour le lire, j'ai senti qu'il allait me toucher. Oui, je suis comme toi, comme beaucoup donc (et ouf!) parfois, je suis irrascible (il<br /> est bien ce mot!). Parfois c'est au point que j'ai frémi quand j'ai eu la chance d'aller voir "Camille redouble" au cinéma, parceque le prof de théâtre qui pète les plombs, et ben, il me fait<br /> penser à moi avec mes enfants les très mauvais jours... Et je n'ai pas osé le dire à ma soeur qui m'accompagnait. <br /> <br /> <br /> Dire que j'ai expliqué à ma famille cet été que je trouvais les livres sur "l'éducation bienveillante" formidable... Mais en fait, ces livres racontent un peu la même chose que toi : il faut<br /> avoir certains bons réflexes... Sortir les enfants par exemple!<br /> <br /> <br /> Travailler à l'extérieur permet aussi aux parents d'avoir un excellent prétexte pour penser à autre chose. Parfois, c'est un énorme avantage.<br /> <br /> <br /> Quand au nombre d'enfants, alors là, je trouve que c'est très personnel, c'est lié à l'histoire de chacun et aux conditions du présent... Moi, je pensais que j'en aurais bien eu quatre ou cinq<br /> avant d'en avoir un ; depuis, j'ai réduis mes ambitions à trois et parfois je doute que ce soit tout à fait pour leur bien... Mais les bons jours, je vois les liens qui se tissent entre eux, la<br /> gaité contagieuse qui émane de leur entente, la fierté de leur Papa depuis qu'ils ont commencé à être un peu plus grands... Je me dis ouf, j'ai bien fait d'écouter mon corps, qui le réclamait, ce<br /> troisième enfant. Mais voilà, c'était mon corps à moi. Alors... Libre à toi!<br />
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S
<br /> Ba acoute finalement le fond de nos articles sont assez proches avec le coup de la femme au foyer qui en a parfois marre de sa condition et de  n'être qu'une mère au foyer avec ses enfants<br /> qui (parfois) lui tape sur le système. D'un coup j'me sens moins seule ;) <br /> <br /> <br /> Sinon pour répondre à ta question, un petit 3ème ? Oh oui j'en meurs d'envie !! Malgré toutes les craintes et interrogations que ça suscite chez moi. Là je ne pense qu'à ça !<br />
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C
<br /> tu m'étonnes, moi j'étais prête pour le3eme, mais maintenant je dis :<br /> <br /> <br /> 2 c'est hard<br /> <br /> <br /> 3 c'est plus que pire<br /> <br /> <br /> je m'entend dire à ma voisine de vestiaire : et ben avec la zumba, ça te défoule tellement que tu n'as plus envie de taper sur tes enfants ;))))<br /> <br /> <br />  <br />
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C
<br /> En voila une super maman très objective qui m'a complètement cernée. Je me retrouve totalement dans ton article, j'ai adoré le "a coté" au lieu du "avec", c'est  ça...Et un grand merci pour<br /> le site, je viens d'aller faire un tour et tu as sauvé mon mercredi de demain qui s'annonce pluvieux...bisous<br />
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