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Ce we c´était la fête, enfin les fêtes...
On a commencé samedi matin avec la fête du boulot de papa, la permission de passer enfin les grilles pour nous et de découvrir quoi donc qu´il fait le papa toute la journée sans nous.
On a pu apercevoir in extremis le bureau de papa, avant que des agents de la sécurité évacuent les lieux interdit au public, même pour cette journée exceptionnelle.
Pourtant en parlant d´expetionnel, le bureau n´en avait rien.
Du gris, du noir, 20 postes de travail identiques, rien de bien joyeux même notre photo est interdite de séjour dans ce temple sacré du travail...
On a ensuite visité une chaîne de montage, pas passionnant non plus pour les enfants, on avait promis du robot à Elliot, il a cherché Nono partout, en vain...
Heureusement que la cour de recrée de papa, elle, elle est drôlement sympa, château gonflables, piste de Bobby car (même Raphael a eu son permis malgré plusieurs infractions au code de la route des non motorisés) et bien sûr dégustations de saucisse et de glaces...
Pas de photos, je n´ai pas osé sortir l´appareil de peur de me faire arrêtée pour espionnage industriel.
On ne s´est pas attardé davantage, on avait une sieste à faire avant la seconde fête de la journée, la fête d´été de la musique de papa.
Fête, qui, suivez bien je vous prie, se passait à l´aeroclub, du coup le papa, il a pu faire le malin et frimer en faisant faire un tour d´avion à ses copains de la musique.
Elliot lui a frimé, non pas avec son papa le pilote (qu´une petite fille lui enviait pourtant) mais avec sa voiture télécommandée et sa grue playmobile.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand je vais à une fête au resto, ou n´importe où, j´emmène des jouets pour les enfants.
Pas par bonté d´âme, ou pour le plaisir de me balader 15 kilos de voitures dans mon sac à main, juste parce que j´ai des enfant de 20 mois et presque 5 ans, et qu´ils ne sont pas sages par l´opération du saint esprit (ou par administration d´un sédatif violent), ils sont sages s´ils sont occupés.
Donc j´emmène de quoi les occuper.
Quoi qu´il m´en pèse sur les épaules.
Mais sur les gamins présents, il y en a toujours qui n´ont rien pour jouer et qui regardent avec désespoir mes enfants déballer leur bagages.
On prête les jouets autant que possible (soit, autant que les enfants veulent bien prêter) mais ça m´agace toujours autant ces parents qui soit comptent sur les autres, soit espèrent que leurs enfants trouveront à s´occuper seul.
Enfin bref, quand on est arrivés, le sanglier qui tournait sur sa broche ne ressemblait plus à un vrai animal, et tant mieux...malgré son apparence neutre je n´ai pas aimé, Elliot n´a pas voulu goûter et nous avons dîné des restes de gâteaux de l´après midi et d´un peu de salade.
La soirée s´est passée gentiment, comme ce sont des gens que je ne vois que 2.3 fois par an, on ne s´était pas vu depuis longtemps et j´ai eu le droit à des compliments.
Non pas sur ma ligne, ne rêvons pas.
Non pas sur mes mèches toutes neuves que dans un élan de futilité je me suis fait faire (par un vrai coiffeur qui n´a pas eu son diplôme en prison et en menaçant les examinateurs)
Mais sur mon allemand, la langue, hein, pas le mari...
Même qu´une femme, qui la dernière fois, à la fête de Noel, m´avait parlé dans un français tout à fait honorable ne m´a parlé qu´en allemand.(et j´ai compris...)
Enfin, bref, des lignes de blabla sans grand intérêt alors que vous attendez tous LA fête intéressante, celle du dimanche la fête du Kindergarten dont le thème etait, Die Kleine Raupe Nimmersatt, la petite chenille insatiable.
Les photos étant toujours au chaud dans l´apn, je vous raconterai ca un peu plus tard...
*et je sors sous les huées du public*
