Mais n’oubliez pas de dire joyeux avant…
Et oui, l’an dernier c’était 32, celle d’avant 31, je ne peux y échapper, cette année c’est 33.
Ca sonne bien 33, c’est sympa, léger, rigolo, un peu moins que 22 mais je crois que je vais m’y faire et cesser de dire que j’ai 26 ans.
(De toutes façons il y a belle lurette que personne n’y croit aux 26.)
Je vieillis, c’est sûre, mais je préfère dire que je me bonifie (non, Stephan, cela ne signifie pas que je deviens une bonne…).
Moins casse pied, plus directe, je crois que je suis plus facile à vivre que je ne l’ai été, même si je n’ai jamais été une teigne.
Mais étrangement, aussi, depuis quelques temps je me rends compte de certains défauts (ou trais de caractère comme je préfère les appeler) sans doute qu’ils ont toujours été là mais en ce moment ils me sautent aux yeux.
J’ai des tas de bonnes idées mais n’en réalise pas beaucoup, j’ai tellement de mal à terminer ce que je commence…je suis très paresseuse et un peu désorganisée, il faut bien l’avouer.
J’ai beaucoup d’ambitions, plein de rêves et d’illusions mais ne fait pas grand-chose pour les réaliser.
La tâche est immense (et je suis toute petite) et c’est tellement plus facile de passer l’aspi ou lire un livre à Raphael.
Voilà c’est mon anniversaire et je me fais ma fête, ma mini déprime pré anniversaire traditionnelle…je me dis qu’en me mettant toute seule et en public un coup de pied aux fesses, j’aurai peut être plein de bonnes nouvelles, de grandes fiertés et de réussites à vous raconter l’an prochain.
Et puis excepté en période de bilan (1er janvier et 2 avril), mon indolence ne me pose pas de problème...