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Évidement, nous sommes allés à Paris pendant les vacances, une seule fois finalement car faire le ménage dans une maison où l’électricité a été malencontreusement coupée, suite à un courrier que j’aurais écris dans un moment d’absence totale et dont je ne peux pas obtenir une copie, mais ça c’est une autre histoire, nous a pris plus de temps que prévu. (sans compter que nous avons mal évalué l’handicap 2 enfants, car ce n’est pas 1+1, c’est 2²)
On a regardé la tour Eiffel, vu d’en bas, car la longueur de la file d’attente m’a donné le vertige.
On a convenu que oui, c’est haut, que oui, c’est beaucoup plus haut et architecturalement assez différent du clocher de l’église de Döringstadt, on ne confondra plus, donc.
Nous sommes ensuite allés au jardin des Plantes, le temps assez médiocre nous a, malgré tout, laissé le choix entre les animaux vivants (ménagerie) et les animaux morts ( galerie de l’évolution), je ne sais pas pourquoi, mais Elliot a choisi les vivants.
On a cherché un lion, « Mais oui, Elliot, c’est une Ménagerie, il y a FORCEMENT un lion »
Sauf qu’il n’y en a pas, ça m’apprendra à l’ouvrir…ça m’a coûté 2 bonbons.
J’ai continué à étaler ma science, « et ça c’est des bisons ». (sauf qu’en fait ce n’étaient pas des bisons, mais Elliot ne sachant pas lire, je n’ai pas rectifié mon erreur)
Elliot: « et les bisons, ça pue comme les vaches, hein maman? »
« oui Poussin, mais tu vois c’est plus gros, les cornes sont comme ci et… »
« mais ça pue comme une vache qui pue »…encore plus fort, pour le groupe de collégiens en visite qui n’avait pas entendu…
Après la visite, la pluie a commencé à tomber, juste à temps pour nous éviter l’aire de jeux à laquelle nous n’avions pas envie de nous arrêter, il était temps de se diriger vers l’appartement encore inconnu de mon amie Laure.
« tu as l’adresse? » me demande Stephan en bidouillant le GPS
« heu…. »
« je te rappelle que le portable est déchargé, alors as-tu l’adresse? »
« heu…j’me souviens du nom de la rue! »
On tripote le GPS qui connaît Döringstadt par cœur mais traîne à trouver un signal dans Paris…
Et on démarre.
On roule.
On passe Notre Dame, le GPS annonce une arrivée dans 3 minutes.
On s’étonne.
On s’interroge.
On arrive devant la mairie de Paris.
Le GPS crie victorieusement, et en Allemand « vous êtes arrivés »
Le c**, il avait effacé le nom de la rue pendant que Stephan le stimulait pour trouver un signal.
*note pour plus tard, tout tripotage du GPS en pleine action est à proscrire, ça lui coupe tous ses moyens*
On recommence, et on sort la carte, au cas où…
On arrive enfin.
Après 45 minutes de bouchon.
Finalement elle habite assez loin de l’hôtel de ville.
On arrive mais on n’est pas arrivés, je n’ai pas le numéro de l’immeuble, pas de boites aux lettres extérieures, des digicode dont je ne connais pas le code, et pas de portable.
Döringstadt me manque.
Pas de cabine en vue mais une boutique pour téléphoner pas cher vers l’Afrique.
Je demande si on peut appeler Paris, le type rigole et m’indique une cabine.
J’en ressors aussitôt
« pardon Monsieur, mais je ne trouve pas où je dois mettre ma pièce… »
« La pièce, c’est à moi que vous la donnerez, après votre appel »
J’me sens plouc…
Rectification, je SUIS plouc.
J’habite à Döringstadt et je le vaux bien.
J'aurais bien mis quelques photos, mais dans le but de préserver mon ordinateur d'une fin certaine par chute du balcon du deuxième étage dans la rivière aux Moustiques, j'arrête là mes tentatives.
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