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  • : Mère et fils
  • : Les aventures des poussins, racontées par leur presque poule de mère
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C'est l'histoire, d'une poule au foyer, de deux poussins, de saucisses, d'Allemagne, de cuisine, de couture, de bilinguisme, de dentiste canon, de chat, de bretzel...en général, c'est une histoire drôle...

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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 10:45
Avant les vacances de Noël les puéricultrices m’ont rapporté qu’Elliot tapait facilement ses « copains ».
Le soir je lui fais la morale, «  Elliot, je ne veux pas que tu tapes, c’est interdit de faire mal aux autres… »
Il répète après moi : »pas taper, pas pousser » et il ajoute, alors que je n’en avait pas parlé « pas griffer »…
Euh, oui mon Poussin adoré, « pas taper, pas pousser, pas griffer », je serais tentée d’ajouter « pas insulter, pas jeter un objet contendant, pas arracher un œil avec une petite cuillère… » Je me suis abstenue, il n’a peut être pas besoin qu’il lui suggère de nouvelles possibilités d’agressions…
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Depuis le retour des vacances de Noël, il mord… il y avait longtemps… http://poussin2.blog.parents.fr/2007/03/01/les-poussins-auraient-des-dents/
Au début il mordait en défense, même s’il a été puni comme il se doit, il y avait une explication, il a mordu 2 jours de suite un « grand » qui voulait lui prendre son jouet.
Il faut dire qu’en ce moment, entre les grands de début d’année (qui viennent ou qui vont avoir 3 ans) et les petits de fin d’année il y a une guerre, les petits n’arrivant pas à suivre leurs aînés s’énervent et agressent, mon Poussin n’est pas le seul petit concerné.
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Mais il y a 2 jours il a mordu un petit (pas un bébé, un petit comme lui) et en agression, LUI, mon gentil Poussin a convoité et tenté de subtiliser le jouet d’autrui, oooohhhh…
Grosse leçon de morale, à la crèche à la maison, et hier matin en le laissant je lui rappelle que s’il mord dans la journée, je serais fâchée et qu’il sera puni AUSSI à la maison…
Le soir, la première question que je pose aux puéricultrices est, est-ce qu’il a mordu ?
Non ? Je suis contente de mon fils, le félicite (bizarre, la puéricultrice semble gênée) et le repose par terre pendant que je fini ma conversation.
La puéricultrice ajoute alors qu’il n’ pas mordu, mais qu’il a poussé, bousculé, tiré… bref il n’a pas été super hyper sympa avec ses petits camarades…
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Enfin je préfère qu’il tape ou bouscule parce que quand il mord, c’est un vrai Pitbull, ce Poussin sauvage mord au sang… faut dire qu’il a des dents bien aiguisées :

P1190027.JPG
 
 
 
Petit point propreté : Elliot est propre, toute la journée, et ce, tant qu’il est constipé….
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Petit point grève : la crèche est fermée demain pour cause de grève, mon blog également, à vendredi !
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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 11:28
à force de m'en moquer, elle a fini par attaquer...
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On ne peut pas dire que mon Poussin s’intéresse beaucoup à la nourriture, il n’est pas gourmand, et mange un peu par obligation.
Du coup il ne mange pas tellement tout seul, au bout de 2 cuillères il me tend assiette et couvert en disant « tiens Maman », genre « si tu veux que je mange, fais moi manger, moi j’ai mieux à faire… »
Même pour un Flamby, même pour un yaourt au chocolat…
Il y a quand un truc qu’il aime vraiment, au point de manger seul, au point de nous faire croire qu’on lui en sert chaque midi à la crèche (faut peut être que je vérifie quand même) c’est les saucisses (Knakis)
 .
Ma paresse pour cuisiner me rend peu contrariante, au plus grand plaisir d’Elliot, ce week end, pour le 3ème week end consécutif, il a eu des saucisses au déjeuner.
 Je lui sers son knaki purée, il est tout heureux et plonge son morceau de knaki dans la purée « comme Maman »
« Comme papa » ça risquerait de ne pas le faire puisque Papa, lui il met de la moutarde et qu’en plus il n’aime même pas la purée que je cuisine avec beaucoup d’amour…et avec un sachet Mousseline…
 .
Deuxième fourchette, trop enthousiaste (Knakis purée, c’est jour de fête), Elliot va trop vite, il avale tout rond, tousse un peu et me dit « bobo là » en montrant sa gorge.
Je lui propose un peu d’eau et il continu son repas, enfin il essaye de continuer son repas car le premier morceau devait être encore coincé en travers de sa gorge lorsqu’il a enfourné le second.
 .
Il tousse, rougi, commence à s’étouffer, je lui tape dans le dos, il ne reprend pas sa respiration, je le sort de sa chaise haute en hurlant « Stephan il s’étouffe ».
Mon mari arrive, le saisi par les pieds, et Elliot recrache un peu de purée et beaucoup de salive sur le carrelage de la cuisine.
Il pleure, il respire enfin… 
Je tremble comme une feuille, Elliot pleurniche, il ne veut plus manger.
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« Viens mon Poussin, maman va te faire un biberon que tu boiras devant T’Choupi »
Pas fou le Poussin qui a retrouvé ses esprits plus vite que sa mère, profite de l’occasion rêvée pour manger devant la télé et il hoche la tête d’un air piteux, et ajoute un petit « et bonbon chocolat ? »
Evidement il a eu le biberon ET la barre de chocolat, je culpabilisais trop de lui avoir fait peur en hurlant, histoire aussi de me faire pardonner la suite mouvementée, le petit Poussin pendu au plafonds, il y a plus sympa pour finir son repas…
Surtout que c’était inutile puisque Elliot n’avait pas avalé de travers, le morceau de saucisse était dans le bon tuyau, un peu de purée aurait sans doute suffi à la faire glisser… 
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Je ne sais pas comment je faire en Allemagne (pays de la saucisse), déjà ici mes nerfs ne résistent pas à une attaque de Knakis sous vide…  
De toutes façon, la prochaine fois j’achète des Knakis Ball…
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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 10:54
Comme il n’avait pas été suffisamment gâté pour Noël, nous avons décidé de casser SA tirelire pour «offrir » à Elliot son premier vélo de grand garçon.
J’en avais un petit peu assez de le voir bousiller ses chaussures en faisant du tricycle sans pédaler, je me suis dit qu’avec le vélo faudrait bien qu’il s’y mette.
Bon, il ne pédale toujours pas, mais il ne peut plus se pousser avec les pieds :
P1190015.JPG
 
Il peut, en revanche, marcher à coté du vélo, très fièrement, 
P1190011.JPG
 
Enfin jusqu’à ce que les coups de pédales qu’il se prend dans les mollets l’agacent pour de bon et qu’il décide que vraiment les vélo c’est un truc débile, qu’on va bien plus vite en courant (et qu’en c’est moins douloureux…)
P1190017.JPG
 
Bref la balade se passait bien, j’ai bien couru derrière le Poussin, le papa a bien porté le vélo jusqu’à ce oups :
P1190021.JPG
 
Suivi d’un regard complètement paniqué d’Elliot, et d’un « maman pipi » désespéré.
Un joli petit ruisseau s’échappe de sa jambe de pantalon gauche… vite rejoint par un second ruisseau coté droit, bref un gros gros pipi…
Je n’ai pas pris de photo de mon Poussin, bras tendus vers le ciel pour qu’on le prenne dans les bras (il peut toujours rêver) et jambes écartées, elle aurait été floue tellement je riais.
Nous sommes rentrés rapidement à la maison, avec un Poussin gémissant, marchant comme un robot, les jambes raides et écartées… 
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Je ne comprends pas, je lui avais pourtant bien expliqué avant de partir… tant qu’il n'est pas en compétition, l’analyse d’urine est facultative…
 
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 11:10
Depuis quelques mois mon Poussin souffre d’un mal étrange, il veut parfois (ou ne veut pas) quelque chose tellement fort qu’il entre dans une colère noire, enfin plutôt rouge, de la couleur de son doux visage.
Le « non » on connaissait bien, on ne le gérait pas si mal, mais la colère j’avoue me sentir impuissante d’autant qu’elle me met moi-même en colère. 
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Hier soir nous avons accueillis pour dîner un couple de SDF de cuisine (mon frère et ma belle sœur, pour cause de travaux n’ont pas de cuisine actuellement).
Elliot les adore, je lui avais caché leur venue avec le secret espoir de le coucher avant leur arrivée, ils sont malheureusement arrivés 10 mn trop tôt.
Si j’avais imaginé la suite de la soirée, j’aurais certainement fait la malpolie et les aurais fait patienter 10 mn dehors… 
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Première tentative de coucher, premier échec, métamorphose du gentil poussin en monstre hurlant pleurant, se débattant.
Deuxième tentative identique
Troisième et dernière tentative, Elliot monte avec son tonton et sa tata qui lui font un peu de lecture.
Ma belle sœur et moi-même nous éclipsons, un peu moqueuses, au moment où Elliot veut que mon frère lui lise « Unser Hund » un livre en Allemand.
Opération réussie, nous pouvons enfin, grâce à mon frère, dîner en paix. 
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Grosse colère de nouveau ce matin, il voulait voir Cars, il s’est si bien débattu qu’il s’est cogné, ce qui l’a calmé (mais on ne se réjouit pas, contrairement aux apparences, de ce que notre fils se soit cogné) et nous a permis de lui mettre son manteau et de partir à la crèche. 
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Les colères ne sont pas si fréquentes, mais elles sont lourdes à gérer, je supporte mal de ne pas réussir à maîtriser et calmer mon fils, il n’entends plus, il se débat (sa force est décuplée, c’est effrayant) et il hurle incessamment la même chose.
J’avoue aussi que le fait qu’il se calme instantanément lorsque l’on cède, m’énerve prodigieusement. 
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BILAN CHLIP
Pour finir sur du positif, j’ai retrouvé hier soir mon fils avec le pantalon que je lui avais mis le matin, non ça ne veut pas dire que les puéricultrices ont laissé mon fils cul nu toute la journée, ça ne veut pas dire non plus que j’ai 3 pantalons identiques pour Elliot, ça veut dire qu’il n’a pas eu « d’asssssident » de la journée. (faut qu’il n’a pas non plus fait caca de la journée…)
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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 10:42
Vous connaissez mes sujets favoris actuellement : la propreté ou les médecins, aujourd’hui soyons fous, ça sera propreté ET médecin.
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Mardi soir, en récupérant mon fils, sans son pull, juste en body et en pantalon, dans la salle glaciale de motricité, la puéricultrice me signale qu’il a eu un peu de fièvre dans la journée : 37° le matin (waouh, je ne comprends pas qu’il n’aient pas appelé au bureau), 37°5 avant la sieste, 37° après la sieste, et presque 38 vers 16h (pourquoi n’ont-ils pas appelé le SAMU).
Je boue intérieurement mais diplomate je ne leur fait pas remarquer qu’il y a plus agréable pour un petit garçon que de passer la journée avec un thermomètre dans les fesses.
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Hier matin il était de mauvais poil, je l’ai laissé en pleurs, pour la première fois depuis la rentrée scolaire, alors lorsque la directrice m’a appelé dans l’après midi pour me dire qu’il n’était pas bien et qu’il se plaignait des oreilles, je me suis réellement inquiétée, j’ai demandé à la directrice de lui donner du Doliprane malgré l’absence de fièvre.  
J’ai appelé l’ORL, et vu mon inquiétude, sa secrétaire a accepté de déplacer le rendez vous prévu samedi au soir même, à 19h45.
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A 18 heures, je récupère mon Poussin, 2 questions me turlupinent sur la route, comment va-t-il et a-t-il une couche (le matin je l’avais laissé en slip (et pantalon)
J’ai pourtant l’habitude de la crèche qui dramatise (je ne dirais pas qu’ils essayent à tout pris de se débarrasser des enfants probablement malades pour ne pas en porter la responsabilité mais je le pense, et puis tient, sans faire exprès, je l’ai dis…), je suis quand même agréablement surprise de trouver un Poussin en pleine forme qui saute, qui court…
Il n’a mal nulle part me dit il, et surtout, il n’a pas de couche.
Je demande à la puéricultrice à quelle heure a t’il eu du Doliprane, il n’en a pas eu me répond elle, "la directrice préférait attendre de voir si la fièvre arrivait… " (Pour info, une fois atteint le 38°5 fatidique je suis contractuellement tenue de venir le chercher, je vous laisse en tirer les conclusions)
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Pour le Chlip Winnie Pooh, il a souffert le pauvre, la puéricultrice m’apprend qu’il n’y a eu qu’un accident, un gros… (Ça compte double ?) Je suis quand même hyper fière (et contente que le gros accident soit arrivé à la crèche plutôt que dans ma voiture) et Elliot est ravi de faire un petit pipi avant de partir, histoire de me montrer comment il fait à la crèche.
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Après son dîner, nous partons chez l’ORL, une fois installé dans la voiture, je lui apprends qu’on va chez le docteur, le gentil docteur des oreilles, il répète « docteur z’oreille » mais pas de « non docteur » .
J’ai beau essayé de ne pas me faire de faux espoirs, j’avoue que j’y crois, j’y crois cette fois, il ne pleurera pas, il ne se débattra pas, il ne criera pas, il ne tapera pas, il ne sortira pas son Opinel de sa poche pour menacer le docteur…
On arrive au Cabinet médical, toujours pas de Poussin Koala autour de mon cou, il me montre la salle d’auscultation de l’ORL en me disant tout fier « l’es là docteur z’oreille ».
Une demi heure d’attente et 2 visites aux toilettes plus tard c’est notre tour…
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Les bonnes résolutions d’Elliot s’envolent, (« pas pleurer Liot’, pas crier Liot’ ») je retrouve mon Poussin sauvage, doté d’une arme supplémentaire : « pipi toilette » hurle t’il.
Je ne cède pas, il y est allé 2 minutes avant et j’ai un change dans mon sac à main (c’est sympa que le XXL Bag soit à la mode…)
Examen dans les cris et prises de catch habituelles, l’avantage de l’ORL c’est qu’il n’y a pas besoin de le déshabiller.
Je m’excuse de le déranger si tard et pour si peu, mon fils est manifestement en pleine forme.
En fait il n’a pas d’otite, une petite angine, pas méchante puisqu’il mange avec appétit.
Quant au liquide derrière les tympans pour lequel la pédiatre de la crèche m’avait demandé de consulter, il est normal pour un enfant qui a eu les soucis ORL d’Elliot, il n’est pas douloureux, il n’est pas infectieux, il n’y a rien à faire, pas de traitement à prescrire comme me l’avait suggérer la pédiatre, j’ai bien plus confiance en l’ORL (j’avoue que je l’adore, l’ORL) on en restera donc là. 
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Je sais que vous vous interessez plus aux histoires de slip qu'à la santé de mon Poussin alors quelques précisions:
il n'y a pas eu d'accident chez l'ORL
Nous avons reussin à lui mettre une couche pour le coucher (ce qui n'était pas gagné d'avance)
Pas de couche ce matin
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dernière précision, qui n'a rien à voir avec le reste, les photos d'hier sont prises près de chez moi, à Guyancourt, dans un parc dont je ne connais pas le nom, nous on l'appelle le parc aux grenouilles...on se demande bien pourquoi...
 
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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 11:12
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Un Poussin sur une grenouille

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Un Poussin sur un escargot

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Le cochon a mangé le Poussin...fallait pas s'assoir sur ses copains!

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 11:05
Il y a un peu plus de 4 ans, lorsque j’ai rencontré mon mari, il ne lui restait plus qu’un an, « un an à tirer » comme il le pensait encore la veille de notre rencontre.
L’année suivante son contrat en France a pris fin, bien sur il est resté, c’était une évidence.
 Il a signé un nouveau contrat de travail, renonçant de ce fait à ses avantages d’expatrié, dans ce nouveau contrat, perdu dans la masse de texte incompréhensible, un petit alinéa, une porte ouverte vers l’Allemagne.
Sa société est tenue, jusqu’en septembre 2009, de lui proposer, s’il en fait la demande, un poste équivalent au siège de la société, en Bavière, en Allemagne. 
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Il y a un mois, il a ouvert cette porte, nous avons ouvert cette porte.
L’impasse professionnelle déprimante dans laquelle nous nous trouvons, l’un comme l’autre nous y a poussé.
Et puis l’envie pour lui de rentrer, « à la maison » et l’envie pour moi de découvrir réellement « sa maison », d’apprendre sa langue.
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C’est un défi comme ne cesse de me le répéter mon mari, oui c’est un défi pour moi, handicapée linguistique, j’ambitionne de parler correctement une langue étrangère.
C’est un défi pour moi, timide, j’espère réussir à m’intégrer, à me faire des amis.
J’espère aussi, dès que je m’en sortirai au niveau de la langue, trouver un travail.
C’est un défi pour moi qui après des études universitaires n’ait jamais envisagé autre profession qu’un travail de bureau, je vais devoir changer de branche.
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La semaine dernière j’ai appris à ma mère et à mon frère notre décision, ce n’est pas facile pour eux de nous imaginer si loin, ce n’est pas facile pour moi de m’en éloigner autant.
Je ne suis pas très famille comme on dit, je n’appelle pas ma mère chaque jour, je ne déjeune pas avec mon frère chaque troisième jeudi du mois, mais ils sont là, pas envahissants mais proches, rassurants.
Je vais m’éloigner de mes amies, je n’en ai pas 10 000 mais justement elles sont précieuses, je ne veux pas les perdre. 
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J’ai peur mais j’y vais, j’y vais car j’ai envie de changer quelque chose dans ma vie.
J’y vais car depuis quelques mois je ne suis heureuse qu’une fois la porte de la maison fermée, le reste, mon rythme de vie, les bouchons, le boulot, les collègues, les patrons, les places de parking, les 15 feux rouges pour aller faire une course, les amis que je ne me suis pas fait en 6 ans de région parisienne, la capitale, si proche où je ne mets jamais les pieds, les retours de we sous la pluie, les galères de garde d’enfants, les 2 ans et demis sans une grâce mat’ en couple…
Je sais que la vie ne sera pas toute rose là bas, une perte de salaire (le mien en l’occurrence) pour commencer, des difficultés pour sortir de mon cocoon, pour apprendre la langue, pour me débrouiller sans mon mari…
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Mais la vie en province, le temps de me poser, de réfléchir à mon avenir professionnel, l’occasion de changer de branche, des grands parents pas loin pour Elliot, des tatas qui ont hâte de le découvrir enfin ce petit français, qui seront selon moi des baby sitters idéales, un mari qui ne va plus travailler à reculons, qui rentre tôt (en Allemagne il n’y a pas cette sorte de coutume qui impose aux cadres des heures supplémentaires non rémunérée).
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Voila, on se prépare au départ, sans s’y préparer vraiment, c’est peut être dans 4 mois, c’est peut être dans 1 an et demis.
« Advienne que pourra, Inch’ Allah, Youpi ! »
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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 10:42
 
Vendredi matin, nous avions la très attendue (depuis octobre 2006 qu’Elliot y va chaque jour) visite médicale d’admission à la crèche.
Je n’en ai parlé à mon Poussin qu’une fois dans la voiture : « tu sais Elliot, ce matin avant d’aller jouer avec les copains, nous allons aller voir le docteur de la crèche »
J’ai eu le droit à « non docteur » un nombre incalculable de fois. 
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Durant le bon quart d’heure d’attente (sachant que nous étions son deuxième rendez vous) nous avons joué au docteur, « et il va regarder où le docteur »
                                                 « Là » dit Elliot en montrant ses oreilles
                                                 «  Là » dit Elliot en montrant son nez
Et « là » dis-je en montrant sa bouche.
« Non, non pas là » me répond Elliot passant du rire aux (presque) larme en un instant… hum…ça promet.
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Quant il a s’agit d’entrer dans la salle, mon petit garçon s’est transformé en petit bébé, accroché à mon cou, il a gardé sa tête cachée dans mon épaule durant tout l’entretien, refusant de s’asseoir face au médecin (qui n’avait pourtant pas mauvaise haleine).
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Après les (lourdes) questions d’hérédités :
« Vous avez des parents souffrant de diabète ou d’hyper tension ? »
« Oui »
« Les deux ? »
« Oui les deux… »
« Vous avez des soucis de vue ou d’audition dans la famille ? »
« Oui »
« Les deux ? »
« Oui les deux »
« Et vous avez fait quand même un enfant ??? »
Pour la dernière question, je plaisante, elle était même plutôt gentille cette pédiatre. 
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Il a alors fallu passer à l’examen du phénomène…
« Aller, je suis sure que tu es un gentil petit garçon » dit le médecin, s’adressant au bébé koala qui se trouve pendu à mon cou.
Ça a été le pire examen médical de la jeune vie de mon fils… c’est simple elle quasiment rien pu voir, je n’ai pas réussi à le déshabiller complètement, elle pas pu le mesurer, le peser…
Elle a réussi à entrevoir des oreilles congestionnées, de belles dents et une gorge rougie sans doute par les hurlements du poussin.
Elle m’a conseillée de revoir l’ORL, elle m’a aussi demandé s’il a déjà testé l’audition de mon fils de manière approfondie, puisqu’il a refusé de coopérer à ses propres tests (boites à meuh.)
Je lui ai rappelé que mon fils n’avait rien de spécial contre elle, et qu’il réagissait comme ça avec tous les médecins, et que l’ORL, plein de bon sens m’a conseillé d’attendre que les choses (façon polie de désigner mon fils) se calment. 
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Le Poussin était rhabillé, calmé et sagement assis dans mes bras, lorsque ce pédiatre, plutôt téméraire décide de lui pointer une lampe électrique dans les yeux…
Elliot a hurlé, il a les yeux très sensibles (il réclame souvent ses lunettes de soleil ou nous demande d’éteindre le spot dans la cuisine)…j’ai cru qu’il allait la taper…
Cette andouille de pédiatre que décidément j’apprécie de moins en moins me demande « et vous avez consulté un ophtalmo ? »
Je lui explique que j’en ai parlé à ma pédiatre, qu’elle m’a rassuré et m’a dit que de toute façon, pour un examen ophtalmologique sur Elliot il faudrait une anesthésie générale…
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J’ai laissé mon Poussin aux yeux rouges aux puéricultrices et je suis partie bosser.
Sur le chemin, je me suis posé mille questions, que faire pour que sa peur des médecins s’apaise, j’ai essayé de jouer au docteur, avec lui, avec le doudou, lui parler, le rassurer, faire le clown pour le distraire…
Et comment ferait on s’il tombait malade, avec des soins, des médicaments, des visites fréquentes de médecins…
Bref je suis arrivée à Versailles avec le moral au fond de mes chaussettes, j’ai cherché désespérément à me stationner durant une demie heure… au bord de la crise de nerf j’ai appelé le bureau pour dire que je prenais ma matinée, de toute façon il était déjà 11 heures.
Je suis allée à la Fnac, j’ai acheté « T’Choupi est malade » pour Elliot.

 

 
 

 

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 13:27
Pour cause de matinée un peu en vrac (visite médicale entre autre…) j’ai pris du retard au bureau et vais donc (et exceptionnellement) travailler (et pas pour vous) cet après midi.
Je mets quand même fin au suspens :
Il y a eu « asssssident » la puéricultrice qui était là hier soir m’a dit qu’à 10h lorsqu’elle est arrivée Elliot avait déjà ce pantalon et une couche.
Et non, je n’ai pas fait caca dans la baignoire, d’ailleurs je n’avais pas envie de faire caca mais ça vous vous en fichez…
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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 13:46
Ce matin mon Poussin m’a demandé à aller aux toilettes, les vrais, avec le rehausseur, j’attendais patiemment qu’il termine son petit pipi pour le descendre et aller enfin prendre ma douche.
Il a du croire que je l’attendais pour aller aux toilettes parce qu’il me dit :
« Maman caca, là » en me montrant du doigt…la baignoire.
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Juste pour info, après son pipi toilette il n’a jamais voulu remettre de couche…je vous raconte pas l’angoisse pour aller à la crèche.
Enfin surtout moi, car lui, tranquillou en slip Winnie Pooh (avec pantalon par dessus…évidement) il a dit à la puéricultrice, « pas couche…assssssident ! »  (Accident)
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